Alors qu’ Alexandre Astier travaille actuellement sur une suite du film « Kaamelott », il travaille toujours sur de nouveaux projets, dont celui de La Bête du Gévaudan. Lors d’une interview le réalisateur a donné de nouveaux détails concernant le film.
Malgré les préparatifs pour la deuxième partie de Kaamelott, Alexandre Astier continue de travailler sur des projets supplémentaires. Parmi eux, une mini-série autour de l’histoire de la bête du Gévaudan.
Dans une interview à OCS, Alexandre Astier a indiqué vouloir aborder le fait divers qui l’avait particulièrement marqué lorsqu’il était jeune. Enfant, il s’est rendu dans le Gévaudan pour rendre visite à son arrière-grand-mère paternelle qui lui raconte la fois où son grand-père a été chassé par les loups. Cette anecdote familiale a fait naître en lui une fascination pour cette bête mythique. En effet ,Alexandre Astier n’a jamais enlevé cette idée de sa tête, en octobre dernier, lors de La Veillée au Théâtre Tristan Bernard, Alexandre Astier en a dit un peu plus sur cette mini-série.
“J’ai fait tout un tas de recherches, j’ai embêté tout un tas de consultants, de spécialistes sur tout : des zoologues, des éthologues, des spécialistes du loup, des spécialistes du chien, des spécialistes de la rage, des spécialistes du Gévaudan, des spécialistes de Versailles, des spécialistes de Louis XV évidemment, des spécialistes des voyages en ce temps-là, et puis des archives départementales du Gard, de la Lozère, de l’Ardèche, partout”, a-t-il ainsi expliqué. “Et je me suis dit qu’il fallait que j’écrive quelque chose sur la Bête du Gévaudan. Une mini-série, de cinq, six, sept épisodes, je ne sais pas.”
Alexandre Astier a profité de cet interview pour dresser les premiers contours de cette mini-série. Il a ainsi dévoilé que le personnage, qui pourrait être incarné par Astier lui-même, ne serait nul autre que François Antoine, qui est connu pour avoir tué la Bête du Gévaudan le 21 septembre 1765.
Mais le scénariste a décidé de créer pour cet individu un trait particulier qui promet bien des rebondissements : la peur du noir. “Je lui ai donné l’antidote contre cette peur sous la forme de laudanum, l’opium liquide. » « Parce que je m’étais dit : tant qu’il est à Versailles, il va combattre sa peur du noir avec cette drogue, mais quand on va l’envoyer dans le Gévaudan, qu’il ne pourra plus se fournir là-bas, il va être obligé d’affronter la Bête du Gévaudan en plein sevrage, sans rien, pour combattre sa peur du noir.”
Si le scénariste et réalisateur a mis beaucoup de foi dans ce projet audacieux, il ne sortira malheureusement pas tout de suite car Alexandre Astier planche d’arrache-pied sur une suite du film « Kaamelott », qu’il commencera à tourner au printemps 2023.
Maxime Kouadio