Mort de Françoise Bourdin, romancière à succès!

Romancière aux 15 millions d’ouvrages vendus, Françoise Bourdin est décédée ce dimanche 25 décembre à l’âge de 70 ans, a annoncé sa maison d’édition, ce lundi 26 décembre.

Elle était parmi les auteurs français ayant vendu le plus de livres, derrière Guillaume Musso, Marc Levy ou Katherine Pancol. Françoise Bourdin, romancière aux 15 millions de livres vendus, est morte à l’âge de 70 ans, annonce ce lundi le groupe d’édition, Editis.

Romancière peu médiatisée, Françoise Bourdin est l’auteur de près de cinquante livres qui ont rencontré un immense succès. « J’adresse mes plus sincères condoléances à la famille de Françoise Bourdin, à ses deux filles, Fabienne et Frédérique, à ses petits-enfants, je pense à toutes les équipes, de Belfond, de Plon et de Pocket, qui ont travaillé avec elle depuis tant d’années, ainsi qu’à ses millions de lecteurs fidèles », a déclaré la directrice générale du groupe, Michèle Benbunan.

Son dernier livre, « Un si bel horizon », était sorti aux éditions Plon début 2022. Souvent qualifiée de « populaire », son œuvre entamée dès les années 70 est restée dans l’ombre de celle d’un Guillaume Musso, par exemple. « Il y a un certain mépris pour la littérature populaire », avait-elle regretté en 2019 lors d’un entretien à l’AFP. « Les gens qui méprisent ce que j’écris n’en ont évidemment jamais lu un seul paragraphe. C’est très injuste. C’est un a priori élitiste ».

Née en 1952 à Paris, Françoise Bourdin est issue d’une famille d’artistes : ses parents étaient des chanteurs lyriques renommés. En découvrant la littérature dès son plus jeune âge, elle se passionne pour Charles Baudelaire, Emile Zola en passant par Marcel Proust ou les Sœurs Brontë.

Elle publie son premier roman, « Les soleils mouillés », en 1972 alors qu’elle n’est pas encore majeure (la majorité étant fixée à 21 ans jusqu’au 5 juillet 1974). Un deuxième roman, « De vagues herbes jaunes », paraît l’année suivante et sera adapté pour la télévision par Josée Dayan.

Levée aux aurores, la romancière, installée dans une grande longère normande de la vallée de la Seine, non loin de Giverny, se mettait immuablement devant son ordinateur chaque matin pour écrire.

« Si l’inspiration ne vient pas, je vais me promener en forêt avec mes chiens », racontait-elle tandis que ses deux compagnons à quatre pattes, un Border Collie et un Beauceron, venaient mendier une caresse. Le plus souvent, l’inspiration était là. Extrêmement productive, elle publiait un roman par an, voire deux.

Didier Maréchal

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