Les BRICS s’engagent à intégrer de nouveaux pays africains

Alors que la 15e édition du sommet des BRICS approche, l’alliance va bientôt s’élargir, avec l’arrivée notamment de plusieurs pays africains.

Formé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, avec une contribution atteignant les 31,5% du produit intérieur brut (PIB) mondial en 2023 contre 30,7% pour le G7, le BRICS est considéré comme les regroupement des grandes puissances émergentes actuelles .

Anil Sookal, l’ambassadeur sud-africain au sein des BRICS a confirmé, le 24 avril, lors d’une interview, que treize pays avaient officiellement déposé des demandes d’adhésion au groupe d’économies émergentes en précisant que cet élargissement annoncé de l’organisation sera au cœur des débats lors du prochain sommet des BRICS , prévu les 2 et 3 juin 2023 au Cap en Afrique du Sud.

Pour le moment seul quelques noms des pays africains désireux de rejoindre les BRICS ont été dévoilés, parmi eux l’Algérie, l’Égypte, le Nigeria – déjà membre du BRICS-MNA , le Soudan et le Zimbabwe . Cet élargissement vise à renforcer l’importance de l’alliance économique sur la scène internationale .

Un concurrent économique de poids

En 2014, les BRICS ont lancé leur propre banque de développement pour contrecarré l’actuelle système financier mondial établit après la seconde guerre mondiale, par les accords de Bretton Woods, les 1er et 2 juillet 1944,, donnant déjà tous les pouvoirs des économies des 44 pays du monde constituant les « alliés », aux Etats-Unis d’Amérique, puisque décidant de fixer la valeur économique et monétaire mondiale sur l’étalon or, mais utilisant le dollar pour monnaie de référence à celui-ci.

Ce géant économique que le BRICS exige, depuis plusieurs années, un rôle plus important dans les organes de gouvernance mondiale et le passage à un ordre multipolaire. Malgré une économie cumulée représentant près de 31,5% du PIB mondial et une démographie de 3,2 milliards d’habitants , le groupe ne dispose que de 15% des droits de vote à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international.

Toutefois, l’ajout potentiel de membres parmi les nouvelles demandes pourrait indéniablement remodeler le paysage économique mondial et intrinsèquement changer la dynamique du groupe .

Ainsi, l’idée d’un BRICS+ suscite des inquiétudes parmi les nations membres quant à la dilution de leur influence notamment en ce qui concerne les alliés de la Chine qui a un PIB deux fois supérieur à celui des quatre autres pays des BRICS réunis, soulevant la question de la possible domination de Pékin au sein du groupe.

Joseph Kouamé

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