Guerre Russie-Ukraine : Moscou dénonce la présence de « mercenaires » français en Ukraine

Les députés russes ont voté une résolution dénonçant la présence présumée de « mercenaires » français combattant pour Kiev en Ukraine. Un acte politique qui reste très diplomatique étant donné que des officiers de l’armée française ont déjà été identifiés parmi les morts de la bataille de Bakhmout, ou encore, dès avril 2022, à Marioupol, comme nous le rappelons dans la dernière partie de ce présent article, avec la démonstration des mensonges officiels de l’Etat français et ses manipulations politiques.

« Il est regrettable que les autorités françaises, qui ont été autrefois avec notre pays l’un des initiateurs de la détente politico-militaire en Europe, prolongent avec leurs actions l’agonie du régime nazi de Kiev », affirme cette résolution adressée à l’Assemblée nationale française.

Le texte a été publié sur le site de la Douma, la chambre basse du Parlement russe. Le 17 janvier, l’armée russe a affirmé avoir détruit un bâtiment à Kharkiv, dans le Nord-Est de l’Ukraine, où étaient déployés « des mercenaires dont la plupart étaient des citoyens français ». Soixante combattants ont été « éliminés » et 20 blessés, a alors assuré Moscou. Une association française pro-russe, « SOS Donbass », a ensuite diffusé, lundi, une liste de noms de 13 « mercenaires français » présents à Kharkiv au moment de cette frappe. Une autre liste de 30 noms circule aussi sur le réseau « Telegram ».

Dès l’annonce de l’armée russe, le ministère français des Affaires étrangères, avait démenti et dénoncé « une nouvelle manipulation grossière russe », soulignant que la France n’avait pas « de ‘mercenaires’, ni en Ukraine, ni ailleurs ». En retour, vendredi, l’ambassadeur français à Moscou a été convoqué au ministère russe des Affaires étrangères pour se voir reprocher « l’implication croissante de Paris dans le conflit en Ukraine ». Bien sûr, il faut comprendre, par ces propos, que, en effet, des mercenaires français se trouvaient bien en Ukraine – comme dans de nombreux pays à travers le globe -, démentir et accuser de manipulations un pays contre lequel ont forme la population, par la propagande, à être persuadé qu’il est le « mal » et que, de fait, il ment d’office, étant un principe même de tout Etat. Il n’empêche que, de fait, c’est Emmanuel Macron qui va devoir, lui-même, arranger discrètement le rapatriement de ces 62 mercenaires français lors de son déplacement de ce mois de février en Ukraine, puisque, ces mercenaires n’existant pas officiellement, il est le seul à pouvoir obtenir un tel rapatriement des corps (pas pour rien que, en échange de cette « facilité » que Zelensky va lui accorder, la France va fournir une cinquantaine de missiles de type « Scalp », qui seront ajouté à l’accord de sécurité – bien officiel celui-ci, que Macron va signer avec Zelensky lors de son déplacement à Kiev).

« Certaines des identités avancées sur ces listes sont par ailleurs fausses » (ce qui confirme bien, tout de même, que les autres sont bien vraies…), selon une source diplomatique française. Et le doute subsiste sur le fait même que des Français soient morts dans cette frappe russe du 16 janvier. Le conflit en Ukraine a attiré dès les premiers mois des volontaires étrangers partis se battre aux côtés des soldats de Kiev. Fin décembre 2023, une source sécuritaire estimait à « quelques petites dizaines, moins de 50 » le nombre de combattants français en Ukraine, « tous d’extrême droite ou de l’ultra droite ». Une double manipulation des faits des plus immondes de la part de la part des autorités françaises :

Minimiser la réalité de la présence militaire française en Ukraine, sous le drapeau ukrainien, qui, à l’instar des Etats-Unis d’Amérique et d’autres pays occidentaux, qui, en réalité, se compose, également, d’officiers en fonction (ou mis, « comme par hasard », subitement à la retraite ou ayant démissionné d’eux-mêmes de l’armée, pour s’engager directement auprès de l’armée ukrainienne (ce qui est une pratique « vieille comme le monde », et consiste à envoyer des gradés dans un conflit sans être officiellement cobelligérant), les corps d’officiers de l’armée française, en fonction, ont été identifiés, entre autres à Bakhmout – et sans même parler de la cinquantaine d’officiers français qui seraient morts dans l’usine Azovstal lors de la bataille de Marioupol, en avril 2022 (à peine plus d’un mois après le début du conflit russo-ukrainien), comme affirmé par le média turc « Aydinlik », dont vous pouvez lire l’article, en cliquant sur ce lien et qu’aucune preuve du contraire n’a pu être fourni par les autorités française et/ou les médias français aux ordres de la propagande de guerre pro-ukrainienne.

Identifier les quelques mercenaires français dont on reconnait la présence au sein de l’armée ukrainienne comme étant, d’office, de l’extrême-droite, voire, carrément, de l’ultra-droite, (l’extrême-droite ici désignée faisant référence à des personnes votant pour le Rassemblement National alors que ce parti, s’il est, nationaliste, n’en est, pour autant, pas d’extrême droite, d’une part parce que l’idéologie d’extrême droite se spécifie par des dogmes, des affirmations qui ne sont nullement ceux du RN – mais qui étaient ceux du FN de Jean-Marie LePen -, mais aussi parce que, être nationaliste ne vous place pas à l’extrême droite. La gauche, jusqu’à la fin de la deuxième guerre mondiale, était nationaliste et, dans tous les pays du monde, les citoyens sont, essentiellement, nationalistes, puisque défendant leur propre nation. Ce mensonge d’une idéologie d’ extrême et/ou ultra droite de la part des mercenaires français est, en réalité, utilisée par le pouvoir en place en France qui en profite pour faire sa propagande de politique intérieure, afin de s’assurer les élections à venir. Mais, cette affirmation du pouvoir en place en France est d’autant plus facile à démontrer comme fausse en reprenant, tout simplement, les interviews réalisés par les différents médias français obéissant à la propagande d’Etat qui, eux, les mettant en avant comme des héros, ne sous-entend jamais que ces-dits mercenaires seraient des extrémistes de droite comme, par exemple, le portrait et interview fait par le journal français « Le Monde », qui obéit toujours bien, depuis le début de la guerre russo-ukrainienne à la ligne de propagande occidentale et dont vous pouvez lire l’article en question en cliquant sur ce lien. Cette accusation de la part des autorités françaises, nous regrettons même qu’elle ne soit pas vraie car, en affirmant que seuls des personnes se situant à la réelle extrême et Ultra droite française, iraient parfaitement dans le sens de l’affirmation que le régime ukrainien actuel est d’idéologie nazie (ce qui est bien le cas mais les occidentaux – comme n’importe qui d’autres dans le monde, au demeurant -, ne connaissent absolument rien à la politique des autres Etats du monde et ne s’en préoccupe pas pour peux que certains soient dans la même ligne idéologique qu’eux).

Joseph Kouamé & Christian Estevez

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