Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent une voiture noire en flammes dans les rues de Moscou ce 29 mars 2025. Ce véhicule, stationné à proximité du siège des services secrets russes, serait lié à la flotte de Vladimir Putin.

Une Aurus Senat, une berline de luxe d’une valeur supérieure à 300 000 euros, a explosé dans la capitale russe, ce samedi 29 mars, avant de s’enflammer complètement. Le véhicule était garé près des bureaux des services secrets russes. Pour l’heure, l’identité de son conducteur au moment de l’explosion reste inconnue.

D’après le journal allemand «Bild», cette limousine appartiendrait à la flotte officielle du président Vladimir Putin, ce qui laisse penser que l’incident pourrait être lié à une tentative d’attentat.

Aucune information n’a été fournie concernant d’éventuels blessés, mais l’explosion aurait provoqué une grande inquiétude au Kremlin. Le gouvernement russe, déjà en alerte face à la menace d’attentats, se trouve dans un état de vigilance accrue.

Des raisons d‘être inquiet

Cette inquiétude est justifiée. En décembre dernier, une bombe cachée dans un scooter électrique avait causé la mort d’Igor Kirillov, un proche de Putin surnommé son «général du nucléaire», ainsi que de son aide de camp. L’Ukraine avait ensuite revendiqué cette attaque.

Une sécurité renforcée autour de Putin

Face à ces menaces, Vladimir Poutine mettrait en place des mesures de sécurité très strictes. Les lieux qu’il fréquente sont minutieusement inspectés pendant plusieurs mois avant son arrivée, et son entourage est sous surveillance constante : les téléphones portables sont scrutés et des brouilleurs d’ondes sont utilisés pour prévenir toute détonation à distance.

Lors de ses déplacements, le président russe est toujours accompagné d’un convoi de véhicules blindés, incluant des Aurus Senat similaires à celle qui a explosé. Il est escorté par des unités spéciales des forces armées russes, lourdement armées de fusils d’assaut AK-47, de missiles antiaériens et de lance-grenades. Vladimir Putin choisirait personnellement chacun de ses gardes du corps.

Didier Maréchal