Au Mali, une caserne militaire de Boulikessi dans le centre du pays est passé sous le contrôle du Jnim, groupe de soutien à l’islam et aux Musulmans liés à Al-Qaïda au cours de plusieurs attaques subies par l’armée régulière, ce week-end dans cette localité.

L’armée malienne a subi plusieurs attaques ce week-end, la principale a visé la localité de Boulikessi dans le centre du pays. Le Jnim a revendiqué la prise de contrôle d’une caserne militaire. Une version des faits confirmée par des sources locales.

 » La position de l’armée malienne à Boulikessi dans le cercle de Mondoro a été attaquée ce matin » a confié dimanche à l’AFP, un élu local. Il a ajouté que les  » communications ont été coupées un bon moment » Une autre source a révélé que  » les assaillants n’ont rencontré aucune résistance en face » et sont repartis avec  » de l’armement et au moins deux otages ».

De son côté l’armée a dans un communiqué indiqué avoir  » vigoureusement réagi à cette attaque perpétrée dans le centre du pays avant de se replier ». L’armée a affirmé que des patrouilles aériennes auraient permis de  » neutraliser des colonnes de véhicules et de moto » et de  » détruire plusieurs terroristes regroupés dans des lieux de replis ». Les opérations de  » ratissage  » se poursuivaient dimanche 1er juin ont renseigné les FAMA( les forces armées maliennes) dans leur communiqué.

Sur le front sud , le week-end n’a pas aussi été de tout repos pour les colonnes de l’armée malienne déployées sur cette partie du pays. Grâce à des engins explosifs, les jihadistes ont mis à mal plusieurs positions des FAMA. Des sources locales signalent plusieurs victimes militaires.

Le Mali subit depuis plusieurs mois des attaques terroristes aux quatre coins du pays avec des fortunes diverses. Le 23 mai, une quarantaine de soldats ont été tués dans une attaque du camp militaire de Dioura, région de Mopti. L’attaque revendiquée toujours par les jihadistes du Jnim, liés à Al-Qaïda, leur avait permis de prendre le contrôle du camp. Une information confirmée à l’AFP par plusieurs sources locales et sécuritaires.

Dans le sillage de cette attaque, c’est le camp militaire de Soumpi, dans la région de Tombouctou, qui a été visé par des tirs de drones. Une action menée cette fois par les FLA( Front de libération de l’Azawad). Aucun bilan n’avait été donné à l’issue de cette incursion terroriste.