La Chine va imposer des droits provisoires allant de 21,9% à 42,7% sur les produits laitiers importés de l’Union européenne (UE), une annonce largement perçue comme une mesure de rétorsion contre les taxes européennes sur les véhicules électriques (VE) chinois.(Reuters).
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Israël enquête sur la mort d’un adolescent palestinien tué par l’armée en Cisjordanie
L’armée israélienne a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de la mort d’un adolescent palestinien, tué par des soldats lors d’une opération dans la localité de Qabatiya, au sud de Jénine, en Cisjordanie occupée.
Lire la suite Israël enquête sur la mort d’un adolescent palestinien tué par l’armée en CisjordanieL’or atteint un nouveau record, valeur refuge des investisseurs face aux incertitudes économiques
L’or, souvent considéré comme la « reine des valeurs refuge », a atteint un nouveau sommet historique lundi 22 décembre, sous l’effet des incertitudes économiques et des anticipations d’assouplissement monétaire aux États-Unis. Son cours a grimpé à 4 420,30 dollars l’once (31,1 g), dépassant le précédent record d’octobre dernier fixé à 4 381,52 dollars. Sur une année, le métal précieux a ainsi connu une progression impressionnante de 67 %.
Lire la suite L’or atteint un nouveau record, valeur refuge des investisseurs face aux incertitudes économiquesLe Français Thierry Breton et quatre autres Européens interdits de séjour aux États-Unis par l’administration Trump, Paris réagit vivement
La tension monte entre Washington et Bruxelles sur la régulation du numérique. Les États-Unis ont annoncé mardi des sanctions visant cinq personnalités européennes engagées en faveur d’une stricte régulation des grandes plateformes technologiques. Parmi elles figure l’ancien commissaire européen français Thierry Breton, désormais interdit de séjour sur le sol américain. L’administration Trump justifie cette décision en dénonçant des pratiques assimilées à de la « censure » portant atteinte aux intérêts américains.
Lire la suite Le Français Thierry Breton et quatre autres Européens interdits de séjour aux États-Unis par l’administration Trump, Paris réagit vivementSyrie : pour la première fois, le ministère des Affaires étrangères publie une carte du pays sans le Golan occupé par Israël
C’est un geste discret mais hautement symbolique. Pour la première fois depuis plus d’un demi-siècle, le ministère syrien des Affaires étrangères a diffusé une carte officielle du pays qui n’inclut pas le plateau du Golan, territoire occupé par Israël depuis 1967. Publiée dimanche 21 décembre sur le réseau social X, cette carte accompagne un message célébrant la levée prochaine des sanctions américaines contre Damas, sans que le gouvernement syrien n’annonce formellement un changement de doctrine sur ce dossier sensible.
Lire la suite Syrie : pour la première fois, le ministère des Affaires étrangères publie une carte du pays sans le Golan occupé par IsraëlCommission sur l’audiovisuel public : le président suspend les convocations dans l’attente d’un « cadre digne »
Le président de la commission d’enquête parlementaire sur l’audiovisuel public, Jérémie Patrier-Leitus, a annoncé ce mardi 23 décembre la suspension de l’envoi des convocations aux auditions, après une série d’incidents ayant marqué les travaux de la commission. Cette décision intervient dans un contexte de fortes tensions, liées notamment à des accusations de déformation des propos de plusieurs personnes auditionnées.
Lire la suite Commission sur l’audiovisuel public : le président suspend les convocations dans l’attente d’un « cadre digne »L’armée du Luxembourg commande des blindés français Jaguar pour renforcer la défense européenne
Le Luxembourg a officialisé la commande de véhicules blindés de fabrication française dans le cadre du renforcement de ses capacités militaires et de la coopération européenne en matière de défense. L’annonce a été faite la semaine dernière par le ministère luxembourgeois de la Défense.
Lire la suite L’armée du Luxembourg commande des blindés français Jaguar pour renforcer la défense européenneNoël à l’ère du néo‑libéralisme : consommation, mirage économique et industrialisation du symbolique
Noël est aujourd’hui simultanément une fête religieuse, un moment de rassemblement social et une période de consommation intense. Ce qui était à l’origine un rituel d’attente et de partage est devenu, dans de nombreuses sociétés contemporaines, un moteur économique majeur. Cet article n’a pas pour objet d’interroger la foi ou la valeur spirituelle de Noël, mais d’analyser comment, dans un contexte néo‑libéral, des symboles culturels et rituels susceptibles de structurer l’« âme humaine » ont été transformés en produits de marché, souvent au prix de coûts sociaux et environnementaux considérables.
Lire la suite: Noël à l’ère du néo‑libéralisme : consommation, mirage économique et industrialisation du symboliqueDans les économies modernes, Noël s’étend désormais bien au‑delà du seul 25 décembre. Les dépenses saisonnières englobent cadeaux, décorations, voyages, repas et expériences diverses. En Europe comme en Amérique du Nord, le marché des produits liés à Noël représente une part significative du chiffre d’affaires annuel du secteur de la vente au détail, atteignant des centaines de milliards de dollars, avec une croissance soutenue ces dernières années.
Cette intensification des pratiques de consommation a des effets tangibles : pression financière sur les ménages, production de déchets, consommation d’énergie accrue, émissions de gaz à effet de serre et usage intensif de ressources matérielles. En même temps, des rituels comme le calendrier de l’Avent autrefois porteurs de symbolique sont assimilés à des objets marketing, vendus sous des formes parfois éloignées de leurs origines.
Noël, un pilier de l’économie mondiale
L’importance économique de Noël n’est pas une nouveauté superficielle. Dans certains pays, le commerce de fin d’année peut représenter jusqu’à près de la moitié des revenus annuels de certains secteurs, en particulier dans le commerce de détail, l’hôtellerie et les loisirs. Aux États‑Unis, par exemple, les dépenses de fin d’année dépassent régulièrement plusieurs centaines de milliards de dollars, avec des prévisions de croissance continue.
En Europe, la part du budget des ménages dédiée à Noël reste significative, même si l’inflation récente pousse à une lecture plus prudente des chiffres : la répartition moyenne du budget comprend une part élevée pour les cadeaux (environ 45 %), suivie des repas de fête (30 %), des décorations et du sapin (15 %) et des sorties ou loisirs (10 %).
Le mirage économique de Noël
1. Un moteur économique… mais à quel prix ?
La concentration des dépenses autour de Noël alimente une dynamique économique puissante : création d’emplois saisonniers, stimulation du commerce, rotation accrue des stocks, campagnes promotionnelles massives. Pourtant, ce mirage économique masque des tensions structurelles :
- Dans de nombreux foyers, la pression sociale d’offrir des cadeaux ou de répondre à des normes élevées de consommation peut peser lourdement sur les budgets, en particulier pour les familles à faibles revenus.
- L’intégration précoce d’opérations comme le « Black Friday » dans le cycle de Noël étend la période de promotion et de dépense, diluant l’expérience festive en une succession de stratégies marketing.
- La dépendance des commerçants à ces revenus saisonniers expose les économies locales à des vulnérabilités conjoncturelles, comme l’illustrent les incertitudes des prévisions de vente dans certains secteurs malgré les attentes de croissance.
2. La marchandisation du symbolique : du rituel au produit
Des objets culturels symboliques, comme le calendrier de l’Avent, ont été transformés en produits à forte valeur marchande, intégrés dans des stratégies de vente, d’« unboxing » sur les réseaux sociaux, et de marketing saisonnier intensif. Autrefois limités à des illustrations ou des chocolats, ces calendriers se présentent aujourd’hui avec une vaste variété de contenus cosmétiques, articles de luxe ou gadgets souvent promus comme objets de désir.
Ce processus témoigne d’une tendance plus large : l’appropriation du symbolique par le marché, où l’on valorise non plus le sens profond du rituel mais l’aspect consommable et monnayable de l’expérience.
3. Noël et l’environnement : une fête coûteuse sur le plan écologique
L’impact environnemental de la période de Noël est loin d’être négligeable. Émissions de gaz à effet de serre, surconsommation d’énergie pour les illuminations, production de déchets particulièrement liés aux cadeaux, aux emballages et aux décorations s’accumulent à un rythme élevé pendant les fêtes.
Les cadeaux constituent une source significative de ces émissions, représentant parfois plus de la moitié de l’empreinte carbone associée aux fêtes dans certains contextes. Cette surproduction et ce gaspillage sont des conséquences directes d’un modèle économique qui favorise l’achat de masse et l’obsolescence rapide, souvent sans tenir compte des coûts environnementaux externes.
L’industrialisation du sacré et le défi de la sobriété culturelle
La transformation de Noël en moteur économique global est un symptôme d’un modèle culturel plus vaste : celui d’une société dans laquelle le symbolique, le rituel et la tradition sont absorbés par les logiques de marché. Cela ne signifie pas que la foi ou la célébration spirituelle soient invalides, mais que leur représentation sociale est souvent médiatisée par des intérêts commerciaux puissants.
Cette transformation s’inscrit dans une dynamique où les valeurs culturelles se heurtent à la logique néo‑libérale de croissance et d’exploitation de toute source potentielle de profit. Elle invite à une réflexion plus large sur la manière dont les sociétés contemporaines peuvent concilier la préservation du sens, de la communauté et de l’environnement, avec les dynamiques économiques qui valorisent la consommation de masse.
Noël est à la fois une fête religieuse, un moment de partage et un phénomène économique d’envergure mondiale. La récupération mercantile de symboles culturels comme le calendrier de l’Avent, l’intensification des campagnes de consommation et l’industrialisation des rituels illustrent la façon dont, dans un contexte néo‑libéral, des aspects de l’expérience humaine peuvent être convertis en moteurs économiques, souvent au prix de coûts sociaux et environnementaux importants. Comprendre ces dynamiques, c’est interroger le rôle de la consommation dans nos pratiques culturelles, sans jamais perdre de vue les valeurs profondes que ces traditions peuvent porter.
Celine Dou, pour la boussole-infos
Jeunes et écrans : une exposition massive devenue un enjeu politique et éducatif
L’usage intensif des écrans par les enfants et les adolescents s’impose aujourd’hui comme un fait social majeur. Longtemps traité sous l’angle de la responsabilité parentale ou de la prévention sanitaire, le phénomène révèle en réalité un déséquilibre plus profond : celui d’une société qui a laissé se structurer un environnement numérique puissant sans en définir clairement les règles, les limites et les finalités éducatives.
Lire la suite: Jeunes et écrans : une exposition massive devenue un enjeu politique et éducatifLes alertes se succèdent, les études s’accumulent, les constats convergent. Troubles de l’attention, dégradation du sommeil, fragilisation psychique, difficultés scolaires : les effets d’une exposition prolongée aux écrans chez les jeunes ne relèvent plus de l’hypothèse. Pourtant, malgré l’ampleur du phénomène, la réponse collective demeure fragmentaire, hésitante, souvent réduite à des injonctions individuelles.
Un phénomène désormais documenté
Dans la plupart des pays développés, les enfants et les adolescents passent plusieurs heures par jour devant des écrans, qu’il s’agisse de téléphones, de tablettes, d’ordinateurs ou de consoles. Cette exposition commence de plus en plus tôt et s’inscrit dans la durée.
Les travaux scientifiques disponibles établissent des corrélations solides entre usage excessif des écrans et divers troubles : baisse de la capacité de concentration, perturbation des rythmes biologiques, altération de la qualité du sommeil, augmentation de l’anxiété et repli social chez certains profils. Le constat est aujourd’hui suffisamment étayé pour ne plus être contesté sérieusement.
Dans le débat public, cette réalité est fréquemment présentée comme un problème de comportements individuels : celui des jeunes eux-mêmes, ou celui des parents supposés défaillants. Cette lecture, si elle n’est pas totalement infondée, reste largement insuffisante pour saisir la portée réelle du phénomène.
Du mauvais usage individuel à l’échec collectif
L’erreur d’analyse la plus répandue consiste à considérer l’écran comme un simple outil dont l’usage serait librement maîtrisé par l’individu. Or, le numérique contemporain ne se limite plus à un support technique : il constitue désormais un environnement structurant, organisé autour de logiques économiques précises.
Les plateformes numériques fonctionnent sur des mécanismes d’optimisation de l’attention : stimulation permanente, gratification immédiate, hiérarchisation algorithmique des contenus. Ces dispositifs ne sont ni neutres ni accidentels. Ils sont conçus pour prolonger l’exposition et rendre l’usage difficilement interrompable.
Face à cet environnement, les jeunes se trouvent dans une position de vulnérabilité structurelle. Leur capacité d’autorégulation, encore en construction, se heurte à des systèmes pensés pour capter durablement leur attention. Parler d’addiction ou d’excès individuel sans interroger ces mécanismes revient à déplacer la responsabilité et à masquer les causes profondes.
L’école et les institutions face à leurs contradictions
L’institution scolaire illustre particulièrement ce malaise collectif. D’un côté, elle interdit ponctuellement l’usage des téléphones ; de l’autre, elle promeut la numérisation des apprentissages sans fournir de cadre critique solide. Entre ces deux positions, une dimension essentielle fait défaut : la formation structurée au rapport aux écrans.
Les élèves apprennent à utiliser des outils puissants sans être formés à leur fonctionnement, à leurs logiques économiques ou à leurs effets cognitifs. En l’absence de cette transmission, ce sont les plateformes elles-mêmes qui façonnent les usages, les références culturelles et, parfois, les normes sociales.
Ce renoncement éducatif ne relève pas d’un oubli, mais d’un retard persistant à reconnaître le numérique comme un objet politique et culturel à part entière.
Une régulation politique en retrait
Sur le plan politique, la situation est tout aussi révélatrice. Les États reconnaissent l’existence du problème, mais peinent à imposer des régulations contraignantes à des acteurs numériques transnationaux dont le modèle économique repose précisément sur l’intensification de l’usage.
Cette difficulté nourrit une forme de défaussement : les pouvoirs publics appellent à la vigilance parentale tout en laissant intact un écosystème conçu pour contourner cette vigilance. La responsabilité est ainsi renvoyée vers l’individu, alors même que les leviers d’action sont largement structurels.
Un révélateur des fragilités contemporaines
Au-delà de la question des écrans, ce débat révèle des fragilités plus larges : raréfaction du temps éducatif, affaiblissement des espaces collectifs non marchands, difficulté croissante à poser des limites dans des sociétés sous tension permanente.
L’écran devient alors un substitut : pour occuper, apaiser, détourner l’attention. Non par désinvolture, mais parce que les cadres traditionnels de socialisation peinent à remplir pleinement leur rôle.
L’exposition massive des jeunes aux écrans n’est ni une dérive marginale ni une fatalité technologique. Elle est le produit de choix collectifs, d’arbitrages politiques et d’un encadrement insuffisant face à des outils puissants.
Tant que la question sera abordée sous l’angle de la morale individuelle ou de la simple prévention sanitaire, elle restera mal posée. C’est en assumant pleinement sa dimension éducative, politique et culturelle que la société pourra espérer reprendre la maîtrise d’un environnement numérique qui façonne déjà, silencieusement, les générations à venir.
Celine Dou, pour la boussole-infos
États-Unis : Donald Trump met fin aux mandats de 13 ambassadeurs en Afrique
L’administration du président américain Donald Trump a lancé une vaste réorganisation du corps diplomatique des États-Unis, marquée par le rappel d’environ 30 diplomates de carrière occupant des postes d’ambassadeur ou d’autres fonctions de haut niveau à l’étranger. Cette décision s’inscrit dans la volonté de la Maison-Blanche de remodeler la politique extérieure américaine avec des représentants jugés pleinement alignés sur les priorités « America First ».
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