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Iran – Israël : en Cisjordanie des colons attaquent des soldats israéliens, Paris, Berlin et Londres unis contre les menaces iraniennes contre Rafael Grossi (AIEA), etc… ( point du 30 juin)

Le conflit entre Israël et l’Iran continue de secouer le Moyen-Orient, avec des répercussions directes tant sur la scène internationale qu’au sein même de la société israélienne. Alors que les tensions militaires persistent, un épisode inédit s’est produit en Cisjordanie occupée, où des colons israéliens ont attaqué des soldats de leur propre armée. En parallèle, Paris, Berlin et Londres condamnent fermement les menaces visant le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), et le bilan humain des frappes iraniennes sur Israël continue de s’alourdir avec 28 morts recensés. Voici le point complet.

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Les Occidentaux pressent l’AIEA de déclarer que Téhéran ne respecte pas ses obligations

Les puissances occidentales se préparent à faire pression sur le conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour qu’il déclare que l’Iran ne respecte pas ses obligations en matière de non-prolifération nucléaire, une première en près de vingt ans qui serait à même de provoquer la colère de Téhéran, ont rapporté des diplomates.(Source : Reuters).

Cette annonce, qui devrait intervenir lors de sa prochaine réunion trimestrielle, devrait provoquer des remous dans les négociations entre les Etats-Unis et l’Iran visant à encadrer les activités nucléaires iraniennes.

Washington, en compagnie de la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne regroupés sous le nom « E3 » ont été à l’origine de résolutions adoptées par l’AIEA, appelant Téhéran à s’expliquer sur les traces d’uranium retrouvées par l’agence onusienne sur des sites non déclarés.

L’AIEA doit envoyer son prochain rapport sur l’Iran aux Etats membres avant sa prochaine réunion, qui commence le 9 juin. Un de ces rapports doit porter sur la coopération iranienne, comme exigée par une résolution de novembre.

« On s’attend à ce que le rapport complet soit dur, mais il y avait déjà des doutes sur le fait que l’Iran ne respecte pas ses engagements en matière de non-prolifération », a déclaré un responsable européen.

Une fois le rapport publié, les Etats-Unis vont rédiger une résolution déclarant que l’Iran ne respecte pas ses obligations, ont rapporté trois sources diplomatiques. Une quatrième a confirmé la préparation d’un projet de résolution, sans entrer dans les détails.

Un haut fonctionnaire iranien a déclaré à Reuters que Téhéran réagirait à une résolution en « développant ses travaux nucléaires sur la base (du contenu) de la résolution ».

La dernière fois que l’AIEA a pointé du doigt l’engagement iranien à respecter ses obligations remonte à septembre 2005 dans un contexte d’impasse diplomatique, résultant de la découverte d’activités nucléaires clandestines en Iran.

Nucléaire : l’Iran pose ses conditions à l’AIEA et appelle à un accord « sérieux et équitable » avec les États-Unis

L’Iran pourrait suspendre sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) si les menaces « externes » persistaient, a dit jeudi un conseiller du guide suprême iranien, une mise en garde qui intervient après que Donald Trump a évoqué un recours à la force contre Téhéran.(Avec AFP et Reuters ).

Des diplomates iraniens doivent rencontrer samedi à Oman des émissaires américains pour discuter du programme nucléaire de Téhéran, alors que le président Trump a averti le régime iranien d’un « grand danger » s’il estimait que les négociations aboutissaient à une impasse.

« Les menaces externes continues et les menaces d’une attaque militaire contre l’Iran pourraient mener à des mesures de dissuasion telles que l’expulsion d’inspecteurs de l’AIEA et la fin de la coopération avec elle », a écrit sur X, Ali Shamkhani, conseiller de l’ayatollah Ali Khamenei.

« Le transfert de matériel enrichi vers des lieux sécurisés et non divulgués pourrait aussi être à l’ordre du jour », ajoute-t-il.

Donald Trump a annoncé en début de semaine que les négociations qui doivent se tenir entre les deux parties seraient directes avant que l’Iran ne contredise le président américain, illustrant les tensions entre les deux rivaux.

Téhéran rejette depuis plusieurs semaines la proposition de Donald Trump de négocier directement un accord sur son programme nucléaire, en dépit de la menace du président américain d’un recours à la force militaire.

Donald Trump avait, lors de son premier mandat, retiré les États-Unis en 2018 de l’accord sur le nucléaire conclu entre l’Iran et les grandes puissances en 2015, et rétabli les sanctions économiques contre Téhéran.

L’Iran a depuis largement dépassé les limites fixées par l’accord de Vienne en matière d’enrichissement de l’uranium, selon l’AIEA.

L’Iran affirme chercher un accord « sérieux et équitable » avec Washington

L’Iran a affirmé vendredi rechercher un accord « sérieux et équitable » sur le nucléaire avec les Etats-Unis, à la veille de pourparlers inédits entre les deux pays ennemis samedi à Oman.

L’Iran a affirmé vendredi rechercher un accord « sérieux et équitable » sur le nucléaire avec les Etats-Unis, à la veille de pourparlers inédits entre les deux pays ennemis samedi à Oman.

Ces discussions visent à négocier un nouvel accord sur le nucléaire iranien, malgré la pression croissante exercée par Washington et les menaces du président américain, Donald Trump, de recourir à l’option militaire en cas d’échec.

« Loin de se donner en spectacle et de se contenter de parler devant les caméras, Téhéran cherche un accord sérieux et équitable », a déclaré vendredi Ali Shamkhani, un conseiller de haut niveau du guide suprême Ali Khamenei.

Le précédent accord, conclu en 2015 entre l’Iran et les grandes puissances, était devenu caduc après le retrait des Etats-Unis en 2018, pendant le premier mandat de Donald Trump.

L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, doivent participer aux discussions dans le sultanat d’Oman.

M. Witkoff était en visite vendredi en Russie, un pays allié de l’Iran, après des consultations au niveau des experts qui se sont tenues mardi à Moscou entre la Russie, la Chine et l’Iran.

« Nous donnons une véritable chance à la diplomatie, en toute bonne foi (…) L’Amérique devrait apprécier cette décision, qui a été prise en dépit de sa rhétorique hostile », a déclaré vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï.

« Nous avons l’intention d’évaluer les intentions et le sérieux de l’autre partie samedi et d’ajuster nos actions en conséquence », a-t-il dit, en assurant que l’Iran aborderait les pourparlers sans « préjugé ».

Une escalade

Ces pourparlers s’ouvrent après des semaines de guerre des mots entre les deux pays, alors que l’Iran cherche à obtenir une levée des sanctions américaines qui étranglent son économie.

L’Iran a aussi subi ces derniers mois les effets des revers militaires infligés par Israël à ses alliés, le Hamas dans la bande de Gaza et le Hezbollah au Liban. Ces conflits ont été marqués par des attaques militaires réciproques entre Israël et l’Iran, pour la première fois après des années de guerre par procuration.

Les Occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et affirme que ses activités dans le nucléaire se limitent à des fins civiles.

Après avoir créé la surprise en annonçant lundi ces pourparlers, Donald Trump a déclaré mercredi qu’une intervention militaire contre l’Iran était « tout à fait » possible s’ils n’aboutissaient pas.

En mars déjà, il avait envoyé une lettre au guide suprême, l’exhortant à négocier et l’avertissant d’une éventuelle intervention militaire en cas de refus.

L’Iran a prévenu jeudi que de telles menaces pourraient entraîner l’expulsion des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Une telle mesure constituerait « une escalade et un mauvais calcul de la part de l’Iran », a réagi Washington.

Téhéran se dit ouvert à des négociations indirectes, mais refuse tout dialogue direct sous la pression, alors que les Etats-Unis ont imposé cette semaine de nouvelles sanctions visant son programme nucléaire et son secteur pétrolier.

Stratégie vouée à l’échec

Le chef de l’agence nucléaire iranienne, Mohammad Eslami, a minimisé vendredi l’impact de ces sanctions. « Ils ont exercé une pression maximum avec différentes sanctions, mais ont été incapables d’empêcher le pays d’avancer », a-t-il dit.

Les nouvelles sanctions montrent que Washington est « un ennemi de l’Iran et de son peuple », a écrit le journal conservateur Kayhan en qualifiant de « stratégie vouée à l’échec » la tentative d’obtenir leur levée.

Plusieurs médias réformateurs espèrent au contraire de potentielles retombées positives pour l’économie iranienne.

Un éventuel accord remplacerait le précédent conclu en 2015 entre l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni), plus l’Allemagne, qui prévoyait la levée de certaines sanctions internationales en échange d’un encadrement du programme nucléaire iranien.

Berlin a souligné vendredi l’importance de parvenir à une « solution diplomatique ».

En 2018, Donald Trump avait retiré avec fracas son pays de l’accord et rétabli les sanctions américaines.

En représailles, l’Iran a pris ses distances avec le texte et accéléré son programme nucléaire. Il a notamment accru son niveau d’enrichissement de l’uranium jusqu’à 60%, très au-dessus de la limite de 3,67% imposée par l’accord, se rapprochant du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique.

Nucléaire iranien : les stocks d’uranium enrichi dépassent de 22 fois la limite autorisée

Selon un rapport confidentiel de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Iran aurait considérablement augmenté son stock d’uranium enrichi ces derniers mois, poursuivant ainsi une escalade nucléaire, bien que l’État nie toute intention de développer une arme nucléaire. En outre, l’AIEA a critiqué la décision de l’Iran d’empêcher plusieurs de ses inspecteurs d’accéder à ses installations.

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Guerre Russie-Ukraine: Vladimir Putin a accepté la venue d’une mission internationale à la centrale nucléaire de Zaporijia, selon l’Elysée.

Vladimir Putin a accepté, ce vendredi 19 août, que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) envoie une mission à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, disant craindre que les bombardements ne finissent par provoquer une « catastrophe de grande envergure ». (source : AFP.

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