Archives du mot-clé algérie

Algérie : L’achat d’avions de combat russes de cinquième génération confirmé par une fuite de documents

Des documents divulgués par le collectif de hackers Black Mirror indiquent qu’Alger serait sur le point d’acquérir une dizaine de chasseurs Soukhoï Su-57 (une « douzaine » selon la fuite), une étape inédite : il s’agirait de la première fois qu’un pays africain se dote d’un avion de combat de cinquième génération. Ces révélations confirment des informations antérieures de la télévision d’État algérienne, qui mentionnait en février une commande initiale de six Su-57E Felon.

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Vague de violences en Algérie : la peur s’installe dans les rues

Depuis plusieurs jours, l’Algérie est secouée par une série d’agressions spectaculaires qui alimentent un climat de peur dans la population. Ces attaques, souvent filmées et massivement relayées sur les réseaux sociaux, suscitent une profonde indignation et posent la question de la sécurité dans les villes du pays.

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Guerre narrative contre le Maroc : quarante ans de reproduction du même discours

La série d’articles publiée par “Le Monde” en août 2025 sur « une atmosphère de fin de règne » au Maroc n’a rien d’un scoop. Elle s’inscrit dans une trame ancienne, déjà bien rodée : affaiblir l’image du Maroc, miner la légitimité de sa monarchie et glorifier l’Algérie comme alternative révolutionnaire.

La force de ce récit ne réside pas dans son originalité, mais dans sa répétition, son adaptation aux nouveaux canaux, et sa transformation en une véritable constellation d’acteurs : milieux intellectuels français marqués par la nostalgie coloniale, propagande d’État algérienne, relais du Polisario, presse de gauche, campagnes numériques opaques et même journalisme de chantage financier.

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Terrorisme au Sahel : le Mali accuse indirectement l’Algérie de soutenir les groupes armés terroristes – Le Maroc renforce son soutien à l’AES

Face à une recrudescence d’attentats terroristes sur son territoire, le Mali a lancé, mardi 2 juillet 2025, une accusation indirecte mais sans équivoque contre l’Algérie, soupçonnée de financer les groupes extrémistes actifs dans la région sahélienne. Une déclaration faite par le Premier ministre malien Abdoulaye Maïga lors de la 4e Conférence internationale de l’ONU sur le financement du développement, à Séville.

Une accusation à peine voilée contre Alger

À la tribune, le chef du gouvernement malien a dénoncé un terrorisme « imposé » au Sahel, évoquant « l’implication avérée de sponsors étatiques étrangers » dans le financement de ces groupes. Sans nommer explicitement l’Algérie, le message a été clair pour de nombreux observateurs, alors que les tensions entre Bamako et Alger se sont considérablement intensifiées depuis plusieurs mois.

Cette déclaration intervient dans un climat sécuritaire particulièrement tendu : le 1er juillet, des attaques coordonnées ont visé les positions des Forces armées maliennes (FAMa) à Niono, Modolo, Sandaré, Nioro du Sahel, Diboli, Gogui et Kayes, provoquant de lourdes pertes. Dans la presse algérienne, ces attaques sont interprétées comme le signe de l’isolement croissant de la junte malienne dirigée par Assimi Goïta, mise en difficulté sur le plan militaire.

L’AES entend se renforcer face aux menaces

Face à cette situation, le Premier ministre malien a réaffirmé la volonté du Mali de transformer la Confédération des États du Sahel (AES) — qui regroupe depuis septembre 2023 le Mali, le Niger et le Burkina Faso — en une véritable puissance régionale, capable de faire face aux menaces sécuritaires et aux influences étrangères.

Les trois pays ont rompu avec les Accords d’Alger et ont rappelé, en avril dernier, leurs ambassadeurs en poste en Algérie pour consultations, après la violation du territoire malien par l’armée algérienne, un acte perçu à Bamako comme une ingérence inacceptable. L’AES affirme vouloir tourner la page d’une diplomatie dominée par Alger, accusée aujourd’hui de soutenir indirectement les mouvements rebelles dans le nord du Mali.

Depuis le retrait du Mali des accords d’Alger signés en 2015, l’Algérie a accueilli des leaders de l’opposition armée touarègue et soutenu la création du Front de libération de l’Azawad, né en novembre 2024. Une évolution paradoxale, puisque l’Algérie s’était opposée historiquement aux revendications autonomistes des Touaregs amazighs de cette région pendant les précédentes négociations.

Le Maroc renforce son soutien à l’AES

Dans ce contexte régional explosif, le Maroc suit de près les évolutions au Sahel. Le roi Mohammed VI a reçu, le 28 avril dernier, les ministres des Affaires étrangères de l’AES, une rencontre marquant le soutien croissant du royaume à l’alliance sahélienne. Des accords de coopération militaire ont été signés entre Rabat et les trois pays, avec l’intégration d’unités sahéliennes dans les formations des Forces armées royales (FAR).

Cette diplomatie active vise à contrer l’influence algérienne dans la région et à consolider une architecture sécuritaire propre à l’AES, à l’écart des médiations traditionnelles dominées par l’ONU ou l’Union africaine.

Menace d’extension vers la Mauritanie et le Sénégal

Les mouvements extrémistes progressent désormais vers l’ouest, menaçant des zones frontalières jusqu’ici relativement épargnées. Selon un média de Nouakchott, « ces groupes armés progressent vers la frontière malienne, voisine de la Mauritanie et du Sénégal », soulevant de vives inquiétudes à Nouakchott et à Dakar.

Ces deux pays, historiquement en dehors de l’épicentre sahélien des violences, pourraient devenir les prochaines cibles d’organisations armées transnationales, dans un contexte d’affaiblissement de la coopération sécuritaire régionale. Une évolution qui impose, selon plusieurs analystes, un renforcement urgent des capacités de défense et de renseignement dans toute la sous-région.

En accusant indirectement l’Algérie de financer le terrorisme au Sahel, le Mali durcit son discours diplomatique et repositionne l’Alliance des États du Sahel comme acteur central de la stabilité régionale. Mais au-delà des joutes diplomatiques, les attaques récentes et l’extension des menaces vers la Mauritanie et le Sénégal illustrent l’ampleur du défi sécuritaire. La lutte contre le terrorisme au Sahel est désormais aussi une bataille d’influence entre États, avec des alliances qui se redessinent et une coopération régionale en pleine recomposition.

L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal condamné en appel à cinq ans de prison en Algérie

Un tribunal en Algérie a condamné en appel, mardi 1er juillet, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal à cinq ans prison, soit la même peine qu’en première instance. L’auteur, en détention depuis novembre, est au cœur d’un bras de fer entre Paris et Alger, alors que les relations diplomatiques entre les deux capitales sont au plus bas. Paris dit espérer « des mesures de grâce ».

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Accord franco-algérien de 1968, l’assemblée nationale française retire un projet de résolution dénonçant l’accord à la dernière minute

Coup de théâtre à l’Assemblée nationale française ce jeudi 26 juin. Alors qu’une proposition de projet de résolution visant à dénoncer l’accord algéro-francais sur l’immigration de 1968 devait être présentée, avec de très grandes chances d’être adoptée, le texte a été retiré à la dernière minute.

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Algérie : interdictions, contrôles judiciaires et précarité les multiples visages de la répression contre les opposants

En Algérie, la répression des voix critiques ne passe plus uniquement par la prison. Désormais, le pouvoir use d’un éventail de méthodes plus insidieuses mais tout aussi efficaces : contrôles judiciaires prolongés, interdictions de voyager, précarisation sociale, mise au ban médiatique… L’objectif est clair : museler durablement l’opposition, sans en assumer ouvertement le coût politique.

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L’Inde cite en exemple les efforts de l’Algérie contre le terrorisme pour accuser le Pakistan

Alors que les tensions entre l’Inde et le Pakistan ont une nouvelle fois dégénéré en affrontements armés début mai, New Delhi renforce ses efforts diplomatiques pour convaincre la communauté internationale de la gravité de la menace terroriste dans la région. Dans ce contexte, l’Inde multiplie les rapprochements avec des pays qui, comme elle, ont été durement touchés par l’extrémisme islamiste. L’Algérie, marquée par une décennie noire dans les années 1990, apparaît aujourd’hui comme un modèle de résilience aux yeux de l’Inde.

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Algérie – dictature : trois ex-candidats à la présidentielle écopent de 10 ans de prison ferme pour corruption

Le tribunal de Sidi M’hamed à Alger à rendu Lundi 26 mai, son verdict condamnant dans le scandale de corruption, trois ex-candidats aux présidentielles de 2024, reconnus coupables d’achat de parrainages à 10 ans de prison ferme.

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Algérie : arrestation de l’historien Mohamed El Amine Belgheith

Suite à ses déclarations controversées selon lesquelles « l’amazigh est un projet sioniste-français », l’Algérie a décidé de l’arrestation de Mohamed El Amine Belgheith, selon un communiqué publié par l’autorité judiciaire compétente. L’incident a même créé des tensions entre Alger et Abu Dhabi.

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