Le Hezbollah a dénoncé, vendredi 28 novembre, une « agression flagrante » après la mort de son chef militaire Haitham Ali Tabatabai, tué le 23 novembre 2025 lors d’une frappe israélienne visant la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement pro-iranien.
Lire la suite Après l’assassinat de son chef militaire par Israël, le Hezbollah estime avoir « le droit de répondre »Archives du mot-clé cessez-le-feu
Soudan: La proposition américaine de cessez-le-feu n’a été acceptée par aucun des belligérants
Aucune des deux parties s’affrontant au Soudan n’a formellement accepté la proposition de trêve présentée par les États-Unis, a déclaré mardi l’envoyé américain Massad Boulos, alors que l’armée soudanaise accuse les Forces de soutien rapide (FSR) d’avoir mené une attaque malgré la déclaration d’un cessez-le-feu.
Lire la suite Soudan: La proposition américaine de cessez-le-feu n’a été acceptée par aucun des belligérantsLe Pakistan et l’Afghanistan s’accordent sur un cessez-le-feu après une semaine d’affrontements meurtriers
Après près d’une semaine d’affrontements intenses le long de leur frontière commune, le Pakistan et l’Afghanistan ont convenu, mercredi soir, d’un cessez-le-feu de 48 heures, alors que les combats avaient déjà fait plusieurs dizaines de morts. Cette trêve fragile intervient dans un contexte d’escalade militaire et diplomatique sans précédent entre les deux voisins, sur fond d’accusations réciproques et de rivalités régionales croissantes.
Lire la suite Le Pakistan et l’Afghanistan s’accordent sur un cessez-le-feu après une semaine d’affrontements meurtriersTrêve à Gaza : réponse « positive » du Hamas, qui se dit prêt à des négociations « immédiates »
Le Hamas a transmis aux médiateurs sa réponse à la dernière proposition américaine de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Cette réponse est « positive » et le mouvement islamiste se dit « prêt à engager immédiatement et sérieusement un cycle de négociations.
Lire la suite Trêve à Gaza : réponse « positive » du Hamas, qui se dit prêt à des négociations « immédiates »À Jérusalem, un « Sommet populaire pour la paix » réunit des milliers de voix pour un cessez-le-feu et une solution à deux États
Dans un contexte de guerre prolongée et de désespoir croissant face au sort des otages, des milliers de personnes se sont réunies ces jeudi 8 et vendredi 9 mai à Jérusalem pour exiger une solution politique durable au conflit israélo-palestinien.
Lire la suite À Jérusalem, un « Sommet populaire pour la paix » réunit des milliers de voix pour un cessez-le-feu et une solution à deux ÉtatsOman annonce un accord de cessez-le-feu entre les Houthis du Yémen et les États-Unis d’Amérique
Un cessez-le-feu entre les Houthis du Yémen et les États-Unis a été conclu, a annoncé Oman ce mardi, peu après que Donald Trump a affirmé que les Houthis avaient “capitulé” et que les frappes américaines prendraient fin. Les rebelles ont toutefois menacé Israël d’une riposte “foudroyante”.(Source: AFP).
Lire la suite Oman annonce un accord de cessez-le-feu entre les Houthis du Yémen et les États-Unis d’AmériqueGuerre en Ukraine : Moscou maintient sa proposition de cesser le feu de 3 jours, mais ripostera en cas d’attaque ukrainienne
Le Kremlin a confirmé ce mardi 6 mai l’instauration d’un cessez-le-feu temporaire de 72 heures, du 8 au 10 mai, à l’occasion des commémorations de la victoire de l’Union soviétique contre l’Allemagne nazie. Cette trêve symbolique, voulue par Vladimir Poutine, vise à marquer les célébrations du 9 mai, jour hautement symbolique en Russie. Mais Moscou a averti qu’en cas d’attaque ukrainienne, la riposte serait immédiate.
Lire la suite Guerre en Ukraine : Moscou maintient sa proposition de cesser le feu de 3 jours, mais ripostera en cas d’attaque ukrainienneSoudan du Sud : HRW dénonce l’utilisation d’armes incendiaires – la communauté internationale réclame un cessez-le-feu et promet 800 millions d’euros d’aide
L’organisation Human Rights Watch (HRW) tire la sonnette d’alarme sur la situation dans l’État du Haut-Nil, au Soudan du Sud, où elle accuse le gouvernement du président Salva Kiir d’avoir utilisé des armes incendiaires contre des zones civiles. Selon HRW, ces attaques, qui se seraient intensifiées à partir du 16 mars, ont fait au moins 58 morts et provoqué de graves brûlures sur plusieurs autres personnes.
Les frappes ont visé notamment les localités de Mathiang, Longechuk et Nasir, des bastions réputés proches de Riek Machar, vice-président actuellement placé en résidence surveillée. Ces bombardements ont été menés par voie aérienne, avec des armes conçues pour provoquer des incendies, affirme l’ONG.
Des armes interdites dans les zones civiles
Nyagoah Tut Pur, chercheuse à HRW, dénonce une violation flagrante du droit international :
« Il existe une convention, la Convention sur certaines armes classiques, qui interdit clairement l’usage d’armes larguées par voie aérienne conçues pour incendier ou brûler, surtout dans des zones où se trouvent des civils. C’est précisément ce qui s’est produit dans les régions affectées. »
Le Soudan du Sud n’est pas signataire de ce protocole spécifique, mais pour HRW, cela ne justifie en rien l’usage de telles armes :
« Leur utilisation contre des populations civiles montre l’urgence de renforcer l’application de cette convention et de garantir le respect du droit international humanitaire. »
Une guerre aux ramifications régionales
Ces attaques surviennent dans un contexte de tensions croissantes entre les forces loyales au président Salva Kiir et celles soutenant Riek Machar. L’armée sud-soudanaise accuse régulièrement les partisans de Machar de fomenter des troubles dans le nord-est du pays, mais ces nouvelles frappes aériennes marquent une dangereuse escalade.
Par ailleurs, l’armée ougandaise, également mentionnée dans certains rapports, a nié toute implication, rejetant fermement les accusations selon lesquelles elle aurait ciblé des civils ou utilisé des armes chimiques et des barils d’explosifs dans la région.
Human Rights Watch appelle à une enquête indépendante et à une mobilisation internationale pour mettre fin à l’impunité, alors que les civils restent les premières victimes d’un conflit qui perdure depuis plus d’une décennie.
La communauté internationale réclame un cessez-le-feu et promet 800 millions d’euros d’aide
La communauté internationale, réunie à Londres mardi, a appelé de ses voeux un « cessez-le-feu immédiat et permanent » au Soudan et s’est engagée à mobiliser plus de 800 millions d’euros supplémentaires pour ce pays en guerre, enfoncé dans une crise humanitaire catastrophique.
Les participants à cette conférence co-organisée par le Royaume-Uni, l’Union européenne, l’Allemagne, la France et l’Union africaine (UA), ont également souligné dans un communiqué final « la nécessité d’empêcher toute partition du Soudan », déchiré par un conflit entre deux généraux rivaux.
« Beaucoup ont abandonné le Soudan (…) C’est une erreur morale lorsqu’il y a autant de civils décapités, des nourrissons d’à peine un an victimes de violences sexuelles, et plus de personnes menacées de famine que partout ailleurs dans le monde », s’est ému mardi le chef de la diplomatique britannique David Lammy.
Il a dénoncé « le manque de volonté politique » pour mettre fin au conflit et aux souffrances de la population, et a appelé à ne « pas regarder ailleurs ».
La guerre qui a éclaté le 15 avril 2023 oppose le général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l’armée de ce pays d’Afrique du Nord-Est, et son ancien adjoint, Mohamed Hamdane Daglo, chef des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).
Elle a fait des dizaines de milliers de morts et plus de 13 millions de déplacés et réfugiés, plongeant le pays de 50 millions d’habitants dans une crise humanitaire majeure, selon l’ONU.
L’armée contrôle désormais le nord et l’est du Soudan, tandis que les FSR dominent une partie du sud et la quasi-totalité de la vaste région du Darfour, dans l’ouest. Les deux camps sont accusés d’exactions et d’atrocités.
Lors de cette conférence qui réunissait une quinzaine de pays dont l’Arabie saoudite et les Etats-Unis, et des représentants des Nations unies et de la Ligue arabe, les participants ont promis de donner un total de plus de 800 millions d’euros de nouveaux financements pour l’aide humanitaire.
Ceux-ci s’ajoutent aux plus de deux milliards d’euros d’engagements obtenus l’an dernier lors d’un précédent sommet à Paris.
L’Union européenne va débloquer 522 millions d’euros supplémentaires cette année et la commissaire à la Coopération internationale Hadja Lahbib a appelé à montrer un « front uni » pour exiger des belligérants « le respect du droit humanitaire international » et « la protection des civils ».
Éviter toute « ingérence »
Avant elle, David Lammy a annoncé une nouvelle aide de 120 millions de livres (139,5 millions d’euros) qui permettra de fournir des approvisionnements alimentaires vitaux, notamment aux enfants, et de soutenir les victimes de violences sexuelles.
L’Allemagne va débloquer 125 millions d’euros supplémentaires pour le Soudan et les pays voisins qui accueillent de nombreux réfugiés, et la France, elle, mobilisera 50 millions d’euros.
Le gouvernement soudanais n’a pas été invité à Londres, et a protesté auprès du Royaume-Uni, l’accusant de mettre sur un pied d’égalité l’Etat soudanais « souverain et membre des Nations Unies depuis 1956 » et les FSR, « milice terroriste qui commet des génocides et des crimes contre l’humanité ».
Dans leur communiqué final, les participants au sommet ont insisté sur le fait que « la non-ingérence des acteurs extérieurs reste primordiale ».
Ils ont également dit rejeter « tout projet, dont celui de gouvernements parallèles, qui mettraient en péril l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale du Soudan ».
Plus tôt mardi, le commissaire à la Paix et la Sécurité de l’UA, Bankole Adeoye, avait assuré que l’organisation « n’accepterait pas (…) une désintégration » de ce pays, et appelé « les acteurs extérieurs à s’abstenir de toute ingérence », alors que le Soudan accuse les Emirats arabes unis de soutenir les FSR.
Les Emirats réfutent ces accusations et ont appelé mardi dans un communiqué les belligérants à un « cessez-le-feu » immédiat.
« Ceux qui cherchent à gagner du pouvoir ou de l’influence au Soudan par le biais d’un soutien militaire ou financier soufflent sur les braises du conflit », avait aussi dénoncé la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.
La veille, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’était dit « très inquiet du fait que des armes et des combattants continuent d’arriver au Soudan », sans toutefois préciser leur provenance.
Guerre Russie – Ukraine : Trump met en garde Zelensky et s’énerve contre Putin, en quelques heures
Dans la nuit de dimanche 30 mars à lundi 31 mars (horaire GMT), le président états-unien, Donald Trump, s’est beaucoup énervé, mettant en garde Volodymyr Zelensly sur l’accord des minerais et de fâchant contre Putin de ne pas encore voir d’effets concrets de cessez-le-feu, avant leur discussion cette semaine.
Lire la suite Guerre Russie – Ukraine : Trump met en garde Zelensky et s’énerve contre Putin, en quelques heuresGuerre en Ukraine : Cessez-le-feu, aide militaire, négociations… Ce qu’il faut retenir de l’appel entre Donald Trump et Vladimir Putin
Après un appel entre le président états-unien Donald Trump et le président russe Vladimir Putin, ce mardi 18 mars, le Kremlin a affirmé les contours de la trêve que la Russie serait prête à respecter en échange de lourdes conditions demandées à l’Ukraine. Voici ce qu’il faut retenir de cette conversation cruciale pour la suite (et fin ?) du conflit.
Lire la suite Guerre en Ukraine : Cessez-le-feu, aide militaire, négociations… Ce qu’il faut retenir de l’appel entre Donald Trump et Vladimir Putin