Le pape Léon XIV a entamé jeudi 27 novembre son premier déplacement à l’étranger, débutant par quatre jours en Turquie avant de poursuivre au Liban dimanche. Ce voyage, très attendu, marque les premiers pas internationaux du souverain pontife américain, successeur de François, décédé en avril.
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La Russie se dit prête à reprendre les négociations avec l’Ukraine à Istanbul
La Russie est prête à reprendre les négociations de paix avec l’Ukraine à Istanbul, a déclaré mercredi un responsable du ministère russe des Affaires étrangères, Alexeï Polishchuk, cité par l’agence Tass.(Source : Reuters).
Lire la suite La Russie se dit prête à reprendre les négociations avec l’Ukraine à IstanbulGaza : Des pays musulmans refusent toute tutelle sur le Territoire palestinien
Sept pays musulmans réunis lundi à Istanbul pour discuter de l’avenir de Gaza ont insisté sur une gouvernance par les seuls Palestiniens, refusant qu’un « nouveau système de tutelle » soit imposé au territoire, après deux semaines d’un cessez-le-feu fragile.(Source : AFP).
Lire la suite Gaza : Des pays musulmans refusent toute tutelle sur le Territoire palestinienGuerre en Ukraine : Que contient le mémorandum de Moscou rejeté par Volodymyr Zelensky ?
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté mercredi 4 juin la dernière proposition de cessez-le-feu formulée par la Russie, un mémorandum présenté lors de discussions à Istanbul deux jours plus tôt. Selon le dirigeant ukrainien, ce texte constitue un “ultimatum” et ne représente en rien une base sérieuse pour des négociations de paix.
Un rejet catégorique par Kyiv
Les pourparlers du 2 juin à Istanbul, menés par le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov, et l’assistant présidentiel russe Vladimir Medinsky, ont débouché sur peu d’avancées concrètes. Selon Volodymyr Zelensky, ces discussions s’apparentaient davantage à une « performance politique » qu’à un véritable processus diplomatique. Il a estimé que Moscou utilisait ces négociations pour gagner du temps, notamment afin d’éviter de nouvelles sanctions et de donner l’illusion de bonne foi à la communauté internationale.
Le président ukrainien a qualifié le document russe de « spam » et a dénoncé une tentative de « diplomatie artificielle ». Il a également rappelé que les exigences contenues dans ce mémorandum avaient déjà été rejetées à plusieurs reprises par Kyiv et ses alliés occidentaux. Selon lui, le contenu du mémorandum n’est pas différent des premières propositions russes faites au début de l’invasion en 2022.
Zelensky a réaffirmé sa volonté de s’entretenir directement avec Vladimir Poutine, en présence éventuelle du président américain Donald Trump. Il a proposé de poursuivre les discussions dans des lieux neutres comme Istanbul, le Vatican ou la Suisse, dès le lundi suivant. Mais il a aussi prévenu que l’impasse actuelle pourrait prolonger indéfiniment le conflit.
Le mémorandum de Moscou : contenu et objectifs
Le mémorandum russe, dévoilé par l’agence Tass, fixe un ensemble de conditions que Moscou considère indispensables à un cessez-le-feu et à la signature d’un traité de paix. Ce document expose également les objectifs politiques et territoriaux poursuivis par le Kremlin.
Modalités de règlement proposées par la Russie
Parmi les principales dispositions, le texte exige :
•La reconnaissance internationale de l’annexion de la Crimée, du Donbass et de la « Novorossia » (terme hérité de l’époque impériale russe).
•La garantie des droits des russophones, avec reconnaissance du russe comme langue officielle dans les régions concernées.
•L’interdiction de toute forme de propagande liée au nazisme ou au néonazisme.
•La suppression des restrictions imposées à l’Église orthodoxe ukrainienne.
•Le statut de neutralité de l’Ukraine, excluant toute adhésion à une alliance militaire ou présence de troupes étrangères sur son sol.
•L’interdiction de toute présence ou transit d’armes nucléaires en Ukraine.
•Un plafonnement des effectifs et des équipements des forces armées ukrainiennes.
•La levée de toutes les sanctions ukrainiennes contre la Russie, avec l’engagement de ne pas en imposer de nouvelles.
•La renonciation à toute demande de réparations de guerre.
•La reprise progressive des relations diplomatiques et économiques, incluant le transit de gaz russe via l’Ukraine.
Deux options pour un cessez-le-feu
Le mémorandum offre à l’Ukraine deux scénarios alternatifs pour une cessation des hostilités.
Option 1 :
•Retrait total des troupes ukrainiennes des régions de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia.
•Instauration d’un cessez-le-feu de 30 jours à partir du début du retrait.
•Retrait complet à réaliser dans ce délai de 30 jours.
Option 2 :
•Interdiction de redéploiement des forces ukrainiennes, sauf pour les retraits convenus.
•Suspension des livraisons d’armes et de renseignements par les pays occidentaux.
•Aucune présence militaire étrangère en Ukraine.
•Fin de la loi martiale et début d’une démobilisation générale.
•Mise en place d’un centre bilatéral de contrôle du cessez-le-feu.
•Dissolution des formations nationalistes ukrainiennes.
•Amnistie des prisonniers politiques et libération des civils et militaires capturés.
Conditions pour un traité de paix
La Russie propose que le processus de paix soit structuré de la manière suivante :
•Signature d’un mémorandum de cessez-le-feu, avec dates précises pour l’application des mesures.
•Transfert par la Russie de 6 000 corps de soldats ukrainiens.
•Instauration d’un cessez-le-feu de 30 jours.
•Organisation d’élections présidentielles et législatives en Ukraine dans les 100 jours suivant la levée de la loi martiale.
•Signature d’un traité final de paix, approuvé par une résolution juridiquement contraignante du Conseil de sécurité des Nations unies.
Des exigences jugées inacceptables par Kyiv
Pour l’Ukraine, plusieurs points du mémorandum sont considérés comme contraires à la souveraineté nationale. En particulier, la reconnaissance des territoires annexés et la limitation de ses capacités militaires sont jugées inacceptables. De plus, Kyiv considère que certaines exigences, comme la reconnaissance de la « Novorossia » ou la neutralisation militaire, visent à instaurer une tutelle russe durable sur le pays.
Les négociations à Istanbul ont néanmoins permis un échange de prisonniers et la restitution de corps de soldats morts, mais sans progrès réel sur les questions centrales du conflit.
En claire
Le rejet du mémorandum par Volodymyr Zelensky illustre la profondeur des divergences entre Moscou et Kyiv. Tandis que la Russie présente des conditions de paix très contraignantes, l’Ukraine y voit un moyen déguisé d’imposer une capitulation. À ce stade, aucun terrain d’entente ne semble exister, laissant présager la poursuite du conflit.
Guerre en Ukraine : les points d’accord entre la Russie et l’Ukraine lors des pourparlers d’Istanbul
Un nouveau cycle de discussions entre les délégations russes et ukrainiennes s’est tenu ce lundi 2 juin 2025 à Istanbul, en Turquie. Bien que la rencontre ait été relativement brève environ une heure , elle a permis d’aboutir à plusieurs accords concrets sur des questions humanitaires sensibles. En revanche, aucun compromis n’a été trouvé sur une trêve générale ni sur la tenue de prochaines discussions.
Échange de prisonniers : un accord confirmé
Les deux parties se sont entendues sur un nouvel échange de prisonniers de guerre. Le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov, qui dirigeait la délégation ukrainienne, a annoncé un accord portant sur l’échange de prisonniers grièvement blessés et gravement malades, ainsi que de jeunes soldats âgés de 18 à 25 ans, selon un format « tous contre tous ».
Vladimir Medinski, représentant la partie russe, a confirmé cet accord, précisant que l’échange devrait concerner entre 1 000 et 1 200 personnes au total.
Restitution des corps de soldats tombés au combat
Un second point d’accord concerne l’échange des dépouilles de soldats tués. Les deux camps ont convenu de se restituer 6 000 corps chacun, selon les déclarations concordantes des deux chefs de délégation.
Discussion sur les enfants ukrainiens déportés
Parmi les sujets abordés figure également la question des enfants ukrainiens déportés en Russie. Bien qu’aucune décision formelle n’ait été annoncée à ce stade, la délégation ukrainienne a remis à la partie russe une liste d’enfants qu’elle souhaite voir revenir en Ukraine. La délégation russe a indiqué que chaque situation serait examinée individuellement, sans toutefois s’engager sur un calendrier précis.
Désaccord sur la trêve et la suite des pourparlers
Concernant une éventuelle trêve, les discussions n’ont pas abouti. La Russie a proposé une trêve de deux à trois jours, tandis que l’Ukraine réclame un cessez-le-feu plus large de trente jours, couvrant l’ensemble du territoire, y compris la mer Noire et l’espace aérien.
Par ailleurs, l’idée d’une nouvelle réunion fin juin, avancée par la délégation ukrainienne, n’a pas été acceptée pour le moment par la partie russe.
Une avancée limitée, mais symbolique
Si les désaccords persistent sur les sujets militaires et politiques, ces pourparlers à Istanbul marquent néanmoins une avancée humanitaire notable, avec la confirmation d’échanges de prisonniers et de corps, et l’ouverture d’un dialogue sur les enfants déplacés. Ces gestes, bien que limités, pourraient constituer un pas vers une désescalade partielle du conflit, en particulier sur le plan humanitaire.
L’Iran et trois puissances européennes discutent du dossier nucléaire à Istanbul
L’Iran a rencontré, ca vendredi 16 mai, à Istanbul, des représentants de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni pour faire le point sur les discussions en cours avec les États-Unis concernant son programme nucléaire, un dossier sur lequel le président américain Donald Trump a exhorté Téhéran à faire des avancées. (Source : AFP)
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Un citoyen kosovar, accusé d’avoir réalisé des virements pour les services de renseignements israéliens en Turquie, a été arrêté à Istanbul le vendredi 30 août, selon un rapport de l’agence étatique turque « Anadolu », publié ce mardi 3 septembre. (Source : AFP)
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Samedi 11 mai, le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a annoncé son intention de demander au président turc, Erdogan, de « revenir sur sa décision » concernant la transformation de l’église byzantine « Saint-Sauveur-in-Chora » en mosquée, à Istanbul. Lancée en 2020, cette conversion de lieu de culte met en lumière la tendance islamo-nationaliste du pouvoir. (Source : AFP).
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Cette découverte a été faites lors de fouilles menées sur un site archéologique de la mégalopole turque. Un lieu où était érigé l’église de Saint-Polyeucte, l’une des plus grandes de Constantinople.
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Peu après un match de Ligue des championnes disputé avec Novara contre Eczacibasi, à Istanbul, la jeune volleyeuse italienne Julia Ituma (18 ans) est morte après avoir chuté de sa chambre d’hôtel, selon la presse italienne.
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