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Le président sud-coréen Lee Jae Myung renonce à sa participation au sommet de l’Otan à La Haye

Le président sud-coréen Lee Jae Myung a officiellement décidé de ne pas participer au sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) qui se tiendra les 24 et 25 juin à La Haye, aux Pays-Bas. L’annonce a été faite ce dimanche à 18h10 (heure locale) par le bureau présidentiel à Séoul.

Dans un communiqué, la présidence sud-coréenne a expliqué que cette décision était motivée par l’instabilité géopolitique au Moyen-Orient ainsi que par des priorités internes urgentes.

« Compte tenu de l’incertitude causée par la situation au Moyen-Orient et les actualités internes, et malgré le fait que le bureau présidentiel ait examiné positivement la participation du président au sommet de l’Otan, le président a décidé de ne pas y participer cette fois-ci », précise le texte.

Un sommet crucial manqué

La participation du président Lee au sommet de l’Otan était initialement perçue comme une opportunité stratégique, notamment pour rencontrer son homologue américain Donald Trump. Plusieurs médias sud-coréens avaient anticipé une réunion bilatérale au cours de laquelle les deux chefs d’État auraient discuté de sujets sensibles pour Séoul :
• la reprise des droits de douane américains sur les produits sud-coréens,
• le partage des coûts liés à la présence militaire américaine en Corée du Sud,
• et le futur déploiement des troupes américaines dans la péninsule.

La nécessité d’un dialogue direct s’est intensifiée depuis l’annulation d’une rencontre prévue le 17 juin à Toronto, en marge du sommet du G7, en raison du retour précipité de Donald Trump à Washington.

La crise au Moyen-Orient bouleverse les plans

La décision de renoncer au sommet de l’Otan intervient dans un contexte international extrêmement tendu, marqué par des frappes directes des États-Unis contre des installations nucléaires iraniennes. Ces événements ont ravivé le spectre d’une escalade militaire majeure dans la région.

À Séoul, les autorités redoutent des conséquences économiques sévères, notamment sur l’énergie, le commerce et la stabilité financière du pays. Le président Lee, fraîchement investi et confronté à des dossiers économiques urgents, aurait donc choisi de rester à la tête du pays pour suivre de près l’évolution de la situation.

Une absence remarquée au sein du groupe Indo-Pacifique

Le sommet de l’Otan devait également être l’occasion pour le président Trump de rencontrer collectivement les quatre partenaires indo-pacifiques (IP4) : la Corée du Sud, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Selon des sources au sein de l’Otan, ces rencontres visaient à renforcer la coordination stratégique entre les alliés occidentaux et les démocraties asiatiques face aux défis croissants posés par la Chine et la Russie.

L’absence du président Lee ne manquera pas d’être remarquée, alors que Séoul cherche à consolider sa posture diplomatique dans cette région clé.

Une posture sous pression

La décision du président Lee illustre le dilemme auquel est confrontée la Corée du Sud : maintenir une présence diplomatique forte sur la scène internationale tout en faisant face à des urgences nationales et régionales pressantes.

D’un côté, l’administration Lee cherche à rétablir rapidement des liens solides avec l’administration Trump sur le plan commercial et sécuritaire ; de l’autre, elle doit affronter un environnement international de plus en plus volatil et gérer les attentes internes dans un contexte économique incertain.

Il n’est pas exclu qu’un entretien bilatéral entre Lee et Trump soit reprogrammé dans les semaines à venir, en marge d’un autre forum international ou lors d’une visite officielle.

Les prochaines heures pourraient voir de nouveaux ajustements diplomatiques au sein des relations États-Unis–Corée du Sud, tandis que l’extension du conflit au Moyen-Orient reste l’un des dossiers les plus préoccupants à Séoul comme à Washington.

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