Les britanniques sont tombés de haut après avoir appris une estimation du coût du décès de leur reine, alors que le pays subit une grosse crise économique.

En effet le coût des funérailles d’Elizabeth II a été évalué ce dimanche 18 septembre à près de 35 millions d’euros. Une somme colossale pour les britanniques et surtout pour la classe populaire qui souffre entièrement l’inflation alors qu’à la télé on a pu suivre les différents déplacements de la famille royale en jet privés, les défilés, les cortèges de voitures de luxe et les cérémonies.

Une force de police énorme et très coûteuse a également été déployée pour assurer la sécurité des personnes présentes à la cérémonie de lundi, en particulier les différents chefs d’État du monde entier. En plus de la cérémonie à Westminster, une procession aura également lieu à Windsor là où reposera la dépouille.

Un service religieux est prévu, en présence d’environ 800 personnes.

L’armée est également mise à contribution avec le déploiement de 1.500 officiers de la Royal Military Police, la police militaire britannique. Des snipers devraient être positionnés sur les toits, comme ce fut le cas lors de la procession du cercueil de la reine à Edimbourg, en Ecosse.

Les autorités britanniques prévoient qu’entre 750.000 et un million de personnes pourraient assister ce lundi aux funérailles dans les rues de Londres. Lors des obsèques de la Reine Mère, en 2002, 200.000 personnes étaient présentes.

Pour avoir quelques repères, il faut savoir que le 6 septembre 1997, les obsèques de la Princesse Diana ont coûté au Royaume-Uni entre 3,4 millions et 5,7 millions d’euros. Ceux de la reine mère, Elizabeth Bowes-Lyon, décédée il y a vingt ans, ont coûté environ 5 millions de livres britanniques, dont 4,3 millions pour le maintien de l’ordre.

Le gouvernement britannique a également dépensé 6,3 millions de livres pour le mariage du prince William et Kate Middleton.

Si l’on ajoute à cela l’interdiction de la quasi totalités des activités dans toute la Grande-Bretagne (pour, entre autres raison, l’obligation de silence absolu sur le parcours du cortège funéraire), faisant que le pays s’est trouvé considérablement ralenti au niveau économique, pendant dix jours, on constate que l’idolâtrie envers le culte royal et celui pour Elizabeth II en particulier, est une plaie pour le bien-être des citoyens.