Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est entretenu avec son homologue brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva.

Au cours de la conversation entre le président brésilien, Lula, et le président ukrainien, Zelensky, les deux hommes ont discuté des moyens diplomatiques de mettre fin à la guerre en Ukraine, notamment de la formule de paix, proposée par le président ukrainien.

Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a déclaré, jeudi, à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelenskiy, qu’il encouragerait les pays à se joindre aux pourparlers de paix pour mettre fin au conflit entre l’Ukraine et la Russie.

« J’ai réaffirmé le désir du Brésil de parler avec d’autres pays et de participer à toute initiative liée à la construction de la paix et au dialogue. La guerre ne peut intéresser personne », a déclaré Lula sur Twitter après l’appel vidéo avec Zelenskiy.

Le leader brésilien de gauche a plaidé pour la création d’un groupe de pays qui pourrait servir de médiateur pour trouver une solution pacifique à la guerre. Lula a refusé de fournir à l’Ukraine les munitions d’artillerie de fabrication allemande dont dispose le Brésil, insistant sur la politique traditionnelle de stricte neutralité de la nation sud-américaine, bien qu’il ait déclaré que la Russie avait commis une erreur en envahissant une nation souveraine.

Lors d’un voyage aux États-Unis le mois dernier, Lula a appelé à une solution négociée au conflit qui serait obtenue par l’implication d’acteurs mondiaux plus neutres.

Alors que l’intrusion de l’Ukraine par la Russie a franchi le cap des un an la semaine dernière, Zelenskiy a appelé à un sommet avec les dirigeants d’Amérique latine et s’est dit prêt à quitter l’Ukraine pour assister à une telle réunion.

Dans une interview accordée au magazine Time l’année dernière, alors qu’il était encore candidat à la présidence, Lula a déclaré que le président russe Vladimir Putin et Zelenskiy étaient tous deux responsables du conflit.

À l’époque, Lula avait déclaré que Zelenskiy « voulait la guerre » et que, si ce n’était pas le cas, « il aurait négocié un peu plus », tout en réaffirmant que la Russie « avait tort » d’envahir son voisin.

Didier Maréchal