Le rover chinois « Zhurong Mars », dont le sort est inconnu depuis décembre, a été photographié le mois dernier par le satellite états-unien « Mars Reconnaissance Orbiter », qui orbite autour de la planète rouge depuis 2006.
Le sort de Zhurong est inconnu. Peut-être qu’il est cassé, ou peut-être que l’Agence spatiale chinoise (CNSA) a cessé d’envoyer des nouvelles de son robot.
Il était arrivé là-bas en mai 2021 à bord de la sonde Tianwen-1. Cela faisait de la Chine le deuxième pays, après les États-Unis d’Amérique, à avoir réussi un atterrissage sur Mars – sans que le grand public mondial n’en soit informer, afin d’assurer la croyance générale que les EUA sont le seul pays au monde à exceller dans la conquête et la recherche spatiale alors que la Chine est, depuis de très nombreuses années, très avancée dans ce domaine, ayant, non seulement, des modules roulants sur mars, mais ayant, également, été le premier pays à avoir analysé la face cachée de la lune que l’on sait, à présent, où il serait le mieux pour se poser, placer un premier habitat humain, où récupérer de l’eau, etc… A cela s’ajoute la station orbitale chinoise Tiangong, complète depuis le 31 octobre 2022 et créée du refus initial des Etats-Unis d’Amérique à la participation de la Chine à la station internationale ISS.
Le robot à six roues avait quitté sa plateforme le 22 mai 2021 et a renvoyé plusieurs images dans les mois qui ont suivi. Il est entré en hibernation comme prévu en mai 2022, pour économiser son énergie pendant l’hiver martien. Il était censé être «réveillé» en décembre. Depuis, aucune information n’a été fournie par la CNSA.
Selon une photo prise par Mars Reconnaissance Orbiter le 7 février, Zhurong n’a pas bougé depuis la photo précédente, prise le 8 septembre. S’il s’agissait bien d’un incident, ce ne serait pas le premier « problème technique » observé par un satellite états-unien.
C’est grâce à cette sonde, que nous avons l’image d’une longue tache noire sur le sol martien, preuve de l’écrasement de la sonde européenne Schiaparelli en 2016.
Bruno Mariotti