Archives pour la catégorie asie

Philippines : la vice Présidente Duterte veut l’abandon de la procédure de destitution à son encontre

La vice-présidente des Philippines Sara Duterte a demandé, lundi 23 juin, l’abandon de la procédure de destitution à son encontre, déjà validée par la chambre basse.

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New Delhi affirme qu’il ne  » rétablira » jamais le traité des eaux avec le Pakistan

Le gouvernement indien a confirmé ce samedi 21 juin, que le traité sur les eaux du fleuve Indus, qui traverse les deux pays ne serait jamais rétabli. Cette participation avait été suspendue en avril à la suite d’un attentat dans le Cachemire indien qui a entraîné une confrontation militaire entre les deux pays.

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Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian en Turquie pour une visite « historique »

Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a rencontré vendredi, à Istanbul, le président turc Recep Tayyip Erdogan. Selon le bureau du chef de l’État turc, les discussions entre les deux hommes ont porté sur les négociations de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, les efforts de normalisation des liens avec Ankara, mais aussi le conflit entre Israël et l’Iran.

Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, arrivé en Turquie pour une très rare visite, s’est entretenu vendredi 20 juin avec le président Recep Tayyip Erdogan à Istanbul, a annoncé la présidence turque.

Le bureau de Recep Tayyip Erdogan a précisé que les deux hommes ont discuté pendant plus d’une heure des négociations de paix entre l’Armanie et l’Azerbaïdjan , des efforts de normalisation des liens avec la Turquie et du conflit entre Israël et l’Iran qui partage une frontière avec la Turquie et l’Armanie.

La Turquie soutiendra les efforts de paix de l’Arménie avec l’Azerbaïdjan, a indiqué le bureau d’Erdogan à l’issue de cette visite bilatérale exceptionnelle. Les deux dirigeants ont également abordé la récente flambée de tensions entre Israël et l’Iran, pays voisin à la fois de la Turquie et de l’Arménie.

“Le président Erdogan a souligné l’importance du consensus atteint dans les négociations de paix en cours entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, compte tenu du contexte actuel”, a déclaré son bureau, ajoutant que la Turquie continuerait de “soutenir pleinement les efforts visant à développer la région dans une logique de gagnant-gagnant”.

Ils ont également discuté des “étapes potentielles à franchir dans le cadre du processus de normalisation entre la Turquie et l’Arménie”, a-t-on précisé.

Erdogan a, par ailleurs, affirmé à Pachinian que la Turquie mettait en œuvre “tous les moyens diplomatiques pour assurer la stabilité, non seulement dans le Caucase, mais dans l’ensemble de la région”, s’engageant auprès d’autres dirigeants pour “éviter les risques” liés à l’escalade entre l’Iran et Israël.

Pachinian salue les discussions avec Erdogan

Dans un message publié sur « X »(ex-Twitter), Nikol Pachinian a fait état d’un “échange approfondi” avec Erdogan, au cours duquel ils ont “discuté du processus de normalisation entre l’Arménie et la Turquie, des développements régionaux et de l’importance d’un dialogue soutenu”.

Il a assuré au président turc que l’Arménie était “engagée à construire la paix et la stabilité dans notre région.

La réunion a également porté sur les mesures qui pourraient être prises dans le cadre du processus de normalisation entre la Turquie et l’Arménie », a-t-il ajouté sans donner plus de détails.

Selon le communiqué officiel arménien sur les pourparlers, M. Pashinian « a souligné l’engagement de l’Arménie à poursuivre sa politique de normalisation des relations avec ses voisins ». Les deux dirigeants ont discuté du « processus de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan » et du projet « Carrefour de la paix » d’Erevan, qui prévoit la mise en place de liaisons de transport conventionnelles entre les deux États du Caucase du Sud.

L’Azerbaïdjan a rejeté ce projet, exigeant que l’Arménie ouvre à la place un corridor terrestre extraterritorial vers son enclave du Nakhitchevan, passant par le Syunik, la seule région arménienne limitrophe de l’Iran. M. Erdogan a soutenu à plusieurs reprises cette demande rejetée jusqu’à présent par Erevan. Il a également clairement indiqué que la normalisation des relations turco-arméniennes dépendait d’un accord de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan acceptable pour Bakou.

Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a implicitement menacé d’ouvrir un tel corridor par la force, ce qui a suscité de sévères avertissements de la part de l’Iran. La République islamique a déclaré qu’elle ne tolérerait aucune « emprise » sur sa frontière avec l’Arménie.

Les dirigeants de l’opposition arménienne et les experts craignent que l’Azerbaïdjan et la Turquie ne profitent d’un éventuel affaiblissement ou d’une déstabilisation de l’Iran pour attaquer le Syunik. Mercredi, Pashinian a rejeté ces avertissements, les qualifiant de « provocateurs » et « infondés »

Les détracteurs de Pashinian dans son pays affirment quant à eux que ses concessions importantes à Bakou et Ankara ne font qu’accroître les menaces qui pèsent sur la sécurité de l’Arménie. Ils ont exprimé leur inquiétude quant à son voyage en Turquie, estimant qu’il pourrait conduire à d’autres concessions de ce type.

Les déclarations officielles sur les entretiens entre Erdogan et Pashinian n’ont fait qu’une allusion indirecte au conflit israélo-iranien. Le bureau d’Erdogan a cité ses propos selon lesquels Ankara « poursuit ses engagements avec d’autres dirigeants afin d’éviter les risques posés par la spirale de violence déclenchée par les attaques israéliennes contre l’Iran ».
« Les interlocuteurs ont également abordé les événements régionaux et les orientations possibles de la coopération bilatérale dans ce contexte », a déclaré pour sa part le service de presse de Pashinian.

En 2023, Nikol Pachinian avait assisté à l’investiture de Recep Tayyip Erdogan à Ankara, son unique voyage en Turquie jusqu’à aujourd’hui, un an après la reprise des vols commerciaux entre les deux pays après une pause de deux ans.

Ce rapprochement souhaité reste malgré tout incertain : un précédent accord de 2009 visant à ouvrir la frontière n’a jamais été ratifié par l’Arménie, avant d’être abandonné en 2018.

Au Cambodge, manifestation massive pour soutenir le gouvernement face aux tensions à la frontière avec la Thaïlande

Portraits de la famille royale, de dirigeants politiques, drapeaux frappés du temple d’Angkor… Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté mercredi 18 juin à Phnom Penh en soutien au gouvernement cambodgien, engagé dans un nouveau bras de fer avec le voisin thaïlandais sur le tracé de la frontière commune aux deux pays.

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Thaïlande : le gouvernement au bord de l’effondrement après la fuite d’un appel téléphonique, la Première ministre présente ses excuses

En Thaïlande, le gouvernement est au bord de l’effondrement : en pleine crise pour le tracé de la frontière avec son pays voisin le Cambodge, la fuite d’un appel téléphonique de la Première ministre à l’ex-dirigeant cambodgien (et toujours très puissant) Hun Sen la met en difficulté. Après le retrait d’un pilier de sa coalition, son gouvernement est à deux doigts de perdre la majorité même après les excuses qu’elle a présenté ce jeudi.

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Myanmar : le teck finance la guerre – la forêt disparaît dans l’indifférence générale

Au cœur de Myanmar, le bois de teck coule comme une sève sanglante. Depuis le coup d’État militaire de février 2021, cette essence précieuse alimente un trafic effréné qui sert à financer la guerre civile, entre guérilla et junte entraînant une déforestation sans précédent.

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Rencontre Modi/ Carney : les deux dirigeants réaffirment « l’importance » des liens qui unissent l’Inde et le Canada et « espèrent » travailler ensemble

Lors d’une rencontre mardi 17 juin avec le Premier ministre canadien Mark Carney, le Premier ministre indien Narendra Modi a dit espérer que son pays et le Canada pourront « travailler ensemble » après des mois de tensions entre Ottawa et New Delhi.

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Le Vietnam prend une mesure radicale face au fléau que représente l’alcool

Le Vietnam a décidé samedi d’augmenter ses taxes sur la bière et les boissons fortement alcoolisées à 90% d’ici 2031, contre 65% actuellement, ont rapporté les médias d’État.

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Mongolie : Gombojav Zandanshatar, nouveau Premier ministre après les manifestations anticorruption

Gombojav Zandanshatar a été nommé vendredi Premier ministre de la Mongolie sur proposition du Parti du peuple mongol (PPM) au pouvoir. La nomination de M. Zandanshatar a été approuvée par un vote de 92,3 % au sein du parlement de 126 sièges du pays, ou Grand Khoural d’Etat.

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Xi Jinping appelle le président sud-coréen Lee Jae-myung à «préserver» ensemble le «libre-échange»

Le président chinois Xi Jinping a appelé, mardi, le nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung à collaborer avec lui afin de « défendre ensemble le multilatéralisme et le libre-échange », rapporte un média d’État.(Source : AFP).

Lors d’un appel téléphonique entre les deux dirigeants, Xi Jinping a par ailleurs appelé Pékin et Séoul à «apporter une plus grande prévisibilité dans les contextes régionaux et internationaux», a indiqué l’agence de presse Chine nouvelle.

Le dirigeant de centre-gauche Lee Jae-myung a été confortablement élu président la semaine dernière, lors d’un scrutin déclenché par la destitution de son prédécesseur Yoon Suk Yeol. Cette élection a mis un terme à six mois de profonde crise politique qui a fortement perturbé la quatrième économie d’Asie. Cette dernière, fortement dépendante des exportations, pâtit en plus des turbulences commerciales provoquées par le président américain Donald Trump.

À la recherche de la stabilité

«Une relation sino-sud-coréenne saine, stable et qui ne cesse de s’approfondir est en phase avec la tendance actuelle», a déclaré mardi Xi Jinping. «Une coopération bilatérale étroite et une coordination multilatérale doivent être maintenues afin de défendre conjointement le multilatéralisme et le libre-échange, garantissant ainsi la stabilité et le bon fonctionnement des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales et régionales», a ajouté le dirigeant chinois.

Lee Jae-myung devra trouver la place de la Corée du Sud au milieu de la confrontation grandissante entre les États-Unis, traditionnel garant de la sécurité de son pays, et la Chine, son premier partenaire commercial. En mai, le ministre américain de la Défense Pete Hegseth a averti que Pékin se préparait «à potentiellement utiliser la force militaire pour modifier l’équilibre des pouvoirs dans l’Indo-Pacifique», et a appelé les alliés des États-Unis, comme la Corée du Sud, à renforcer leur défense. Lee Jae-myung a toutefois suggéré que Séoul entretienne des relations plus amicales avec Pékin.