Archives du mot-clé construction

Chine : Un pont reliant le Tibet s’effondre quelques mois seulement après son inauguration

Un dramatique incident s’est produit mardi dans le sud-ouest de la Chine : une partie du pont Hongqi, reliant la province du Sichuan au Tibet, s’est effondrée à cause de glissements de terrain, seulement quelques mois après son inauguration.

Lire la suite Chine : Un pont reliant le Tibet s’effondre quelques mois seulement après son inauguration

Egyptologie : Un journal ancien révèle comment les Égyptiens ont construit les pyramides de Gizeh

Les pyramides de Gizeh, longtemps entourées de mystère quant à leur construction, révèlent aujourd’hui des détails inédits grâce aux Papyrus de la mer Rouge, offrant ainsi un aperçu sans précédent sur le travail des constructeurs de cette merveille antique. (Source : National Géographique).

Lire la suite Egyptologie : Un journal ancien révèle comment les Égyptiens ont construit les pyramides de Gizeh

Construction d’un nouveau mur entre l’Ukraine et la Biélorussie

Après la Pologne, la Lettonie et la Lituanie, c’est au tour de l’Ukraine de construire une barrière avec son voisin pro-Russe qu’est la Biélorussie. L’annonce de ce chantier a été faite, le 11 novembre, par Kyrylo Tymoshenko, le secrétaire général adjoint de la présidence ukrainienne.

Lire la suite Construction d’un nouveau mur entre l’Ukraine et la Biélorussie

Le 2ème étage d’une fusée chinoise incontrôlable va s’écraser sur la Terre sans que l’on sache où et quand.

Une fusée chinoise va prochainement s’écraser sur Terre dans un accident incontrôlable que même les scientifiques ne peuvent prédire où et quand.

Lire la suite Le 2ème étage d’une fusée chinoise incontrôlable va s’écraser sur la Terre sans que l’on sache où et quand.

Après avoir annulé son achat de sous-marins à la France, l’Australie risque de ne jamais avoir les sous-marins nucléaires rêvés de l’ANKUS.

Alors que l’Australie avait trahi la France en annulant son contrat d’achat de sous-marins, se tournant vers ses partenaires de l’ANKUS, de nombreux rapports – dont un du Congrès états-unien -, révèlent que l’industrie est à la limite de sa capacité de production pour répondre aux besoins de la marine militaire nationale et aura du mal à répondre à d’autres besoins.

Lire la suite Après avoir annulé son achat de sous-marins à la France, l’Australie risque de ne jamais avoir les sous-marins nucléaires rêvés de l’ANKUS.

Violences à Arles (France) : un mur pour protéger une école contre les tirs d’armes à feu!

Deux semaines après qu’un adolescent de 15 ans a perdu la vie dans une fusillade, la ville a décidé d’ériger cette construction pour protéger ses élèves, à rapporté BFM Marseille, mardi 12 juillet 2022.

Lire la suite Violences à Arles (France) : un mur pour protéger une école contre les tirs d’armes à feu!

Archéologie : voilà à quoi ressemblait le paysage de Stonehenge avant la construction du monument

Des chercheurs ont mené une étude sur des matériaux retrouvés sur un site archéologique localisé à quelques kilomètres de Stonehenge. Leurs résultats ont livré des informations sur la nature du paysage qui se trouvait à Salisbury Plain avant la construction du monument mégalithique.

Dressé au milieu d’une plaine du Wiltshire en Angleterre, l’ensemble de monolithes de Stonehenge constitue l’un des monuments les plus célèbres et les plus intrigants au monde. Quelque 4.000 ans après sa construction, la structure continue de faire l’objet de nombreuses études destinées à élucider sa fonction, son origine ou encore l’identité de ses bâtisseurs.

Mais à quoi ressemblait le paysage de Salisbury Plain avant l’édification de Stonehenge ? C’est la question à laquelle des scientifiques s’appliquent à répondre dans une étude parue fin avril dans la revue PLoS ONE. Selon leurs résultats, il n’était pas recouvert de forêts denses, comme certaines hypothèses le suggéraient, mais plutôt de bois clairsemés.

« Il y a eu une étude intense de l’histoire du paysage de Stonehenge durant l’âge du Bronze et le Néolithique, mais on en sait moins sur les périodes antérieures », a expliqué dans un communiqué, Samuel Hudson de l’université de Southampton et principal auteur du rapport. C’est pour combler ce vide que l’équipe a tenté de remonter le temps de quelques millénaires supplémentaires.

Du pollen, des spores et de l’ADN remontant au Mésolithique

Pour ce faire, ils ne se sont pas intéressés à Stonehenge mais à un site situé à quelques kilomètres de là connu sous le nom de Blick Mead. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco au même titre que l’ensemble mégalithique, cette zone géologique crayeuse a livré de nombreuses découvertes dont des silex et des ossements animaux.

Ces vestiges ont montré que le site avait été occupé de façon continue durant des millénaires, au moins jusqu’à 4000 avant J.-C. Pour mener leur étude, Samuel Hudson et ses collègues se sont eux penchés sur d’autres types de matériau : des fragments d’insectes morts, du pollen, des spores fongiques et de l’ADN restés préservés dans d’anciens sédiments.

Couplées à d’autres méthodes d’analyse, ces traces ont permis d’obtenir des informations sur les espèces de plantes, d’animaux et de champignons qui vivaient et mouraient sur le site. Et ainsi de dessiner l’environnement qui se trouvait à Blick Mead et comment il a évolué de la fin du Mésolithique – autour de 5000 avant J.-C – au Néolithique – autour de 4000 avant J.-C.

« L’intégration des indices retrouvés lors des précédentes fouilles à Blick Mead, couplée à notre travail de terrain, nous a permis d’en savoir davantage sur la flore et la faune du paysage avant la construction du monument mondialement connu », a confirmé Samuel Hudson. Leurs résultats contredisent l’existence d’un habitat fait de forêts denses.

Prairie ouverte et forêts clairsemées

D’après l’étude, l’environnement était composé d’une vaste prairie ouverte associée à un mélange de pâturage, de zones humides et de forêts clairsemées. Loin d’être désert, il était peuplé de nombreux herbivores dont des aurochs, des cerfs et des sangliers et constituait un excellent terrain de chasse pour la population humaine de l’époque.

« De précédentes théories suggèrent que la zone était densément boisée et déforestée au cours des périodes suivantes pour l’élevage et la construction du monument », a souligné le scientifique. « Cependant, nos recherches dessinent durant le pré-Néolithique, des chasseurs-cueilleurs, vivant dans une prairie ouverte qui abritait des aurochs et d’autres herbivores ».

En guise d’indices, les chercheurs ont retrouvé des empreintes de sabot d’aurochs dans certains sédiments. Ils ont aussi pu constater que plus de la moitié des ossements animaux retrouvés appartenait à cet herbivore alors que le régime alimentaire des populations britanniques de l’époque a semblé, ailleurs, davantage composé de sangliers et de cerfs.

Les habitants chasseurs-cueilleurs de Blick Mead semblaient tout à fait conscients du potentiel de leurs terres, selon le rapport. Par la suite, ils auraient ainsi profité des conditions locales pour exploiter de façon répétée les groupes de grands ongulés, jusqu’à ce que les premiers fermiers ne fassent leur apparition dans la région.

Une transition continue entre chasseurs-cueilleurs et fermiers

La transition entre ces deux périodes se serait faite de façon continue, avancent les chercheurs. Les premiers fermiers du Néolithique pourraient ainsi être arrivés sur des terres dont les humains reconnaissaient déjà l’importance et qu’ils exploitaient déjà bien que différemment. Ces mêmes terres qui leur auraient ensuite servi à faire paître leur bétail.

« Au vu de l’archéologie riche et la longévité [du site], ceci soutient fortement les arguments de continuité entre l’activité des chasseurs-cueilleurs de la fin du Mésolithique et celle des constructeurs de monument du Néolithique. Plus spécifiquement, c’était un environnement partiellement ouvert important pour les deux groupes », écrivent les auteurs dans leur rapport.

Les résultats obtenus à Blick Mead sont « significatifs pour comprendre la nature dynamique du paysage pré-Néolithique » de la région, précisent-ils. De même que ce site semblait constituer un terrain important pour les chasseurs-cueilleurs, des découvertes ont suggéré que celui de Stonehenge était peut-être utilisé pour des activités rituelles dès cette époque.

Quelques millénaires plus tard, lors de la construction du monument mégalithique, ces mêmes habitants semblent, d’après des analyses ADN, avoir disparu ou été absorbés au sein de la communauté de fermiers récemment installée en Angleterre. Néanmoins, l’histoire comporte encore bien des zones d’ombre qu’Hudson et ses collègues espèrent éclairer avec de nouvelles analyses.