Grosse polémique après qu’une campagne publicitaire de la marque de luxe Balenciaga a mis en scène des enfants et des nounours avec des harnais BDSM (sado-masochisme, ndlr).

Depuis lundi 21 novembre, Balenciaga fait face à un scandale, notamment un hashtag #balenciagagate. En cause : la mise en scène de jeunes enfants, dans des univers domestiques, entourés d’objets dont certains font référence à l’univers du BDSM (Bondage, Soumission, Sado-Masochisme – ndlr). Sur les clichés dévoilés le 16 novembre dernier, des enfants tiennent dans leurs mains des peluches vêtues de harnais en cuir noir et de collier cadenassés. La marque de luxe du groupe Kering est accusée de promouvoir la pédopornographie et de sexualiser des enfants.

Vivement critiquée sur les réseaux sociaux, la marque a retiré l’ensemble de ses publications sur Instagram et publié quelques phrases d’excuse en story : « Nous nous excusons sincèrement pour l’offense qu’a pu susciter notre campagne. Nos sacs “ours en peluche” n’auraient pas dû être présentés avec des enfants. Nous avons immédiatement retiré la campagne de toutes les plateformes. » Et assure « condamner fermement la maltraitance infantile sous toutes ses formes ».

La marque s’est également excusée pour la diffusion d’une autre photographie qui serait issue d’une campagne pour le printemps 2023, en collaboration avec la marque Adidas. Celle-ci laissait voir des documents : il s’agirait d’une décision rendue par la Cour Suprême sur une affaire de pédopornographie et dont la partie visible du texte est celle où il est écrit « La promotion et la publicité de pornographie relèvent de la liberté d’expression » . Toujours sur Instagram, la marque a présenté ses excuses pour cet affichage de « documents troublants ». Elle assure prendre ce « bad buzz » au sérieux et poursuivre en justice les parties responsables de cette campagne.

Il aurait été possible de se contenter de ces excuses de la part de la maison Balanciaga, toute idée n’étant pas forcément passée au crible des messages qu’autrui peut y voir. Mais, en fait, la marque se moque du monde par ces excuses car le problème est bien plus grave. En effet, suite à la publication des clichés, la vie privée de l’actuel directeur artistique, le géorgien de 41 ans, Demna Gvasalia, passé, avant cela, par Louis Vuitton, et qui est déjà bien connu pour son attrait particulièrement prononcé pour l’univers BDSM, a déjà fait part, dans le passé, via twitter, d’avoir visionner des vidéos à caractère pédopornographique. Or, la marque Balienciaga ne songe, visiblement, pas, pour l’instant, de s’en prendre à son directeur artistique si célèbre et admiré du monde de la mode. Quoi d’étonnant, en fait, puisque les tendances morbides et pédophiles sont, en réalité, très courantes dans l’univers de la mode.

C’était, d’ailleurs, déjà le cas de l’une des ex styliste de la même maison Balenciaga, la russe de 38 ans, Lotta Volkova, sataniste reconnue (d’ailleurs, sur l’une des publicité BDSM incriminée, l’on trouve le nom d’un démon adoré dans le satanisme), dont le compte instagram déborde de photos de mises en scène de corps déchiquetés, torturés…et d’enfants (voire de bébés) morts. Lotta Volkova étant une amie proche de Dmma Gvasallia (elle est devenue styliste pour la marque simplement appellée « Vetement » de celui-ci, après être partie de chez Balenciaga), on constate que, comme dans les grandes entreprises d’Etats et de la bourse, c’est toujours le même microcosme qui se trouve aux postes les plus élevés dans la mode. Mais ces gens étant franchement très malsains – et bien souvent judiciarisable – c’est un grand nettoyage qui devrait être fait chez Balenciaga et dans la totalité du monde de la mode, mais également des médias, quand on voit que, lors du traitement de cette affaire par un chroniqueur de magazine télé « progressiste » français « Quotidien », ces révélations, images à l’appui, faisaient rire la plupart des chroniqueurs présent, mais aussi de son présentateur vedette Yann Barthès.

Didier Maréchal & Christian Estevez