La Suède, qui est passé au numérique dans les écoles du royaume, s’apprête à revenir aux bons vieux manuels scolaires en papier.

Un renversement de paradigme vis à vis du « progressisme », cause de la dégénérescence de l’espèce humaine, comme nous le rappelons à la fin de cet article.

En Suède, les manuels scolaires renaissent après avoir été abandonnés pendant 15 ans au profit des ordinateurs et des tablettes. Selon une enquête internationale, le niveau moyen de lecture et d’écriture des jeunes en Suède a baissé ces dernières années. 

Le gouvernement suédois a l’intention d’abandonner l’utilisation de supports numériques au profit des manuels scolaires, a annoncé la ministre des écoles. Selon Lotta Edholm, l’utilisation excessive d’écrans est directement liée à la faible compétence des élèves. 

Peu ou pas de manuels ou d’autres livres de pratique sont disponibles pour les cours de suédois. Ceux-ci ont été abandonnés pendant 15 ans au profit des ordinateurs et des tablettes. Mais écrans et apprentissage ne font pas toujours bon ménage. Selon une enquête internationale, le niveau moyen de lecture et d’écriture des jeunes en Suède a baissé ces dernières années. Le gouvernement suédois a annoncé qu’il débloquerait des millions d’euros pour acheter des manuels scolaires en 2023 et pour les années à venir.

Passer au numérique en France

En France aussi, la numérisation prend de plus en plus de place dans les écoles, avec 9 enseignants sur 10 percevant les bénéfices pédagogiques de la numérisation dans les écoles primaires, selon une étude du ministère de l’Éducation nationale. 

Pour le fondateur d’une association française d’éducation au numérique, manuels scolaires et écrans doivent cohabiter afin de répondre aux besoins pédagogiques de chaque élève. « L’erreur de la Suède, c’est d’avoir voulu faire du tout numérique », explique Thomas Rohmer, directeur de l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (LOPEN). En Suède, le niveau moyen des élèves reste tout de même plus élevé que celui de ses voisins européens, et parmi les 15 meilleurs du monde.

L’idéologie « progressiste » coupable de dégénération de l’espèce humaine

Le constat qu’une éducation linguistique basée sur le numérique affaiblissait les capacités à apprentissage et à la pratique des langues n’est pas une nouveauté. Depuis plus de dix ans des études se basant sur des tests comparatifs, en partageant des enfants en classes du tout numérique d’une part et de la méthode « ancestrale » de l’écriture manuscrite démontraient de façon magistrale que la façon numérique d’apprentissage de l’écriture et lecture – et, par extension, de la compréhension du sens des mots et des idées -, donnait des résultats d’affaiblissement desdites capacités tandis que les élèves soumis à l’apprentissage manuscrit conservaient ces capacités. Des études neurologiques réalisées dans le même temps expliquaient que la capacité de compréhension de l’individu à un texte dépendait directement du fait de la connexion existante entre la main réalisant l’action d’écriture et la zone du cerveau dans laquelle se construit la capacité et mémorisation du langage et de la compréhension du sens.

Malgré ces preuves scientifiques les tenants de l’idéologie progressiste affirmant que toute « évolution technologique » est un mieux pour l’Humain et l’Humanité, particulièrement parce qu’elle permet l’égalité des individus, qualifiait toute personne faisant appel ce que la science démontrait de « réactionnaire » – qui, dans ses dogmes équivalait à « fasciste ». Le retour de la Suède, premier pays gangréné par le politiquement correct venu des Etats-Unis d’Amérique, dans les années 1960, et proclamé, de fait, comme « pays le plus progressiste et humaniste » d’Europe, à la méthode « traditionnelle » de l’apprentissage linguistique est la preuve que le progressisme est une idéologie obscurantiste qui conduit l’espèce humaine, non pas vers un niveau supérieur, mais bien tout droit dans les tréfonds de la dégénérescence, non seulement cognitive, mais également intellectuelle et même « ontologique ». D’ailleurs, la Suède fait également partie des pays (comme la Grande-Bretagne et d’autres pays scandinaves, tous sous domination du progressisme) à prendre conscience des dégâts provoqués par cette idéologie mortifère et nihiliste en votant des lois contre les mouvements tels que le transgenrisme après avoir constaté, au bout de dix à quinze de favorisation de ces croyances les dégâts qu’il provoque sur les personnes qui s’y soumettent – dégâts et effets négatifs obligatoires puisque venant d’une croyance, négation du réel.

Didier Maréchal & Christian Estevez