La France a recommandé vendredi à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », face à une dégradation rapide de la situation sécuritaire. Cette décision intervient alors que la capitale Bamako et de nombreuses régions du pays sont désormais menacées par un blocus djihadiste, et qu’une jeune influenceuse malienne a été exécutée publiquement par des combattants islamistes.
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Mali : sous blocus jihadiste, les habitants de Nioro du Sahel appellent à l’aide
Au Mali, la population de Nioro du Sahel, dans le sud-ouest du pays, vit un véritable calvaire. Depuis près de deux mois, les jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), affiliés à al-Qaïda, imposent un sévère blocus à la ville, coupant ses habitants du reste du pays. Les approvisionnements en carburant sont interdits, les déplacements restreints, et les enlèvements se multiplient.
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Routes coupées, enlèvements, embargo sur le carburant… les jihadistes multiplient les attaques pour isoler la capitale malienne Bamako.
Lire la suite Mali : la situation sécuritaire se dégrade sur l’axe Ségou-Bamako sous le blocus jihadisteTerrorisme au Sahel : le Mali accuse indirectement l’Algérie de soutenir les groupes armés terroristes – Le Maroc renforce son soutien à l’AES
Face à une recrudescence d’attentats terroristes sur son territoire, le Mali a lancé, mardi 2 juillet 2025, une accusation indirecte mais sans équivoque contre l’Algérie, soupçonnée de financer les groupes extrémistes actifs dans la région sahélienne. Une déclaration faite par le Premier ministre malien Abdoulaye Maïga lors de la 4e Conférence internationale de l’ONU sur le financement du développement, à Séville.
Une accusation à peine voilée contre Alger
À la tribune, le chef du gouvernement malien a dénoncé un terrorisme « imposé » au Sahel, évoquant « l’implication avérée de sponsors étatiques étrangers » dans le financement de ces groupes. Sans nommer explicitement l’Algérie, le message a été clair pour de nombreux observateurs, alors que les tensions entre Bamako et Alger se sont considérablement intensifiées depuis plusieurs mois.
Cette déclaration intervient dans un climat sécuritaire particulièrement tendu : le 1er juillet, des attaques coordonnées ont visé les positions des Forces armées maliennes (FAMa) à Niono, Modolo, Sandaré, Nioro du Sahel, Diboli, Gogui et Kayes, provoquant de lourdes pertes. Dans la presse algérienne, ces attaques sont interprétées comme le signe de l’isolement croissant de la junte malienne dirigée par Assimi Goïta, mise en difficulté sur le plan militaire.
L’AES entend se renforcer face aux menaces
Face à cette situation, le Premier ministre malien a réaffirmé la volonté du Mali de transformer la Confédération des États du Sahel (AES) — qui regroupe depuis septembre 2023 le Mali, le Niger et le Burkina Faso — en une véritable puissance régionale, capable de faire face aux menaces sécuritaires et aux influences étrangères.
Les trois pays ont rompu avec les Accords d’Alger et ont rappelé, en avril dernier, leurs ambassadeurs en poste en Algérie pour consultations, après la violation du territoire malien par l’armée algérienne, un acte perçu à Bamako comme une ingérence inacceptable. L’AES affirme vouloir tourner la page d’une diplomatie dominée par Alger, accusée aujourd’hui de soutenir indirectement les mouvements rebelles dans le nord du Mali.
Depuis le retrait du Mali des accords d’Alger signés en 2015, l’Algérie a accueilli des leaders de l’opposition armée touarègue et soutenu la création du Front de libération de l’Azawad, né en novembre 2024. Une évolution paradoxale, puisque l’Algérie s’était opposée historiquement aux revendications autonomistes des Touaregs amazighs de cette région pendant les précédentes négociations.
Le Maroc renforce son soutien à l’AES
Dans ce contexte régional explosif, le Maroc suit de près les évolutions au Sahel. Le roi Mohammed VI a reçu, le 28 avril dernier, les ministres des Affaires étrangères de l’AES, une rencontre marquant le soutien croissant du royaume à l’alliance sahélienne. Des accords de coopération militaire ont été signés entre Rabat et les trois pays, avec l’intégration d’unités sahéliennes dans les formations des Forces armées royales (FAR).
Cette diplomatie active vise à contrer l’influence algérienne dans la région et à consolider une architecture sécuritaire propre à l’AES, à l’écart des médiations traditionnelles dominées par l’ONU ou l’Union africaine.
Menace d’extension vers la Mauritanie et le Sénégal
Les mouvements extrémistes progressent désormais vers l’ouest, menaçant des zones frontalières jusqu’ici relativement épargnées. Selon un média de Nouakchott, « ces groupes armés progressent vers la frontière malienne, voisine de la Mauritanie et du Sénégal », soulevant de vives inquiétudes à Nouakchott et à Dakar.
Ces deux pays, historiquement en dehors de l’épicentre sahélien des violences, pourraient devenir les prochaines cibles d’organisations armées transnationales, dans un contexte d’affaiblissement de la coopération sécuritaire régionale. Une évolution qui impose, selon plusieurs analystes, un renforcement urgent des capacités de défense et de renseignement dans toute la sous-région.
En accusant indirectement l’Algérie de financer le terrorisme au Sahel, le Mali durcit son discours diplomatique et repositionne l’Alliance des États du Sahel comme acteur central de la stabilité régionale. Mais au-delà des joutes diplomatiques, les attaques récentes et l’extension des menaces vers la Mauritanie et le Sénégal illustrent l’ampleur du défi sécuritaire. La lutte contre le terrorisme au Sahel est désormais aussi une bataille d’influence entre États, avec des alliances qui se redessinent et une coopération régionale en pleine recomposition.
Mali: deux tribunaux vont se prononcer sur les conséquences de la dissolution des partis politiques
Au Mali, deux tribunaux acceptent de se prononcer sur les conséquences de la dissolution des partis politiques. Après cette dissolution, par décret présidentiel le 13 mai dernier, d’ex-dirigeants de partis avaient entrepris une série de procédures pour contester la constitutionnalité de cette décision et ses effets sur les libertés fondamentales des Maliens.
Lire la suite Mali: deux tribunaux vont se prononcer sur les conséquences de la dissolution des partis politiquesTogo : RFI et France 24 suspendus trois mois pour avoir relayé des «propos inexacts et tendancieux»
Ces deux médias français, déjà suspendus depuis plusieurs années au Mali, au Burkina Faso et au Niger, sont désormais interdits également au Togo en raison de déclarations jugées comme portant « atteinte à la stabilité des institutions républicaines et à l’image du pays ».(Source : AFP).
France 24 et Radio France internationale ont été lundi interdites d’antenne pour trois mois au Togo, accusées d’avoir relayé des «propos inexacts et tendancieux» après des manifestations qui ont secoué le pays au début du mois. Cette suspension vient réduire un peu plus l’espace de diffusion en Afrique de l’ouest de ces deux médias publics français, suspendus depuis plusieurs années au Mali, Burkina Faso et Niger, trois pays sahéliens dirigés par des militaires.
«Plusieurs émissions récentes ont relayé des propos inexacts, tendancieux, voire contraires aux faits établis, portant atteinte à la stabilité des institutions républicaines et à l’image du pays», a annoncé la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) du Togo, dans un communiqué. «Le pluralisme des opinions n’autorise pas la diffusion de contre-vérités ni la présentation partiale de l’actualité. La liberté de la presse ne saurait être synonyme de désinformation ou d’ingérence», poursuit l’institution qui pointe «des manquements répétés et signalés».
Les deux médias ont déclaré lundi soir dans un communiqué conjoint avoir «appris avec surprise» leur suspension «sans préavis», malgré un «contexte de dialogue pourtant soutenu et constructif» avec l’autorité de régulation togolaise. RFI et France 24 réaffirment par ailleurs «leur attachement indéfectible aux principes déontologiques du journalisme, comme leur soutien à leurs équipes qui délivrent chaque jour une information rigoureuse, indépendante, vérifiée, impartiale et équilibrée». L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a de son côté «condamné fermement la suspension arbitraire» des deux médias. Le directeur du bureau pour l’Afrique subsaharienne de RSF, Sadibou Marong, a «appelé les autorités à lever ces sanctions et à rétablir immédiatement la diffusion» de RFI et France 24.
Nouveaux appels à manifester
La nouvelle Constitution adoptée en avril 2024 a permis à Faure Gnassingbé de consolider son pouvoir désormais au sein d’un régime parlementaire dont il occupe la plus haute fonction, celle de président du Conseil. Elle cristallise les tensions au Togo: l’opposition et la société civile accusant Faure Gnassingbé de vouloir rester indéfiniment à la tête de l’État, les autorités répondant que la réforme constitutionnelle vise plutôt à «dépersonnaliser» le pouvoir et renforcer «l’unité nationale et la cohésion du pays». Le Togo est dirigé depuis 2005 par Faure Gnassingbé, successeur de son père resté près de 38 ans à la tête du pays. Début juin, des manifestations lancées sur les réseaux sociaux par des jeunes et des militants de la société civile ont eu lieu à Lomé pour protester contre le pouvoir.
Les manifestants dénonçaient notamment les arrestations de voix critiques, la hausse du prix de l’électricité et la réforme constitutionnelle. L’Alliance nationale pour le changement (ANC), l’un des principaux partis d’opposition a dénoncé la suspension des deux médias français comme une «décision autoritaire (qui) vise à museler des médias qui n’ont fait que leur travail : informer sur les dérives du régime et les manœuvres antidémocratiques liées à l’imposition d’une nouvelle Constitution taillée sur mesure pour maintenir Faure Gnassingbé au pouvoir à vie». Les récentes manifestations avaient notamment été initiées par le rappeur Aamron, critique du pouvoir, qui avait été arrêté fin mai avant de réapparaître dans une vidéo le 5 juin, depuis un hôpital psychiatrique où il présentait des excuses envers Faure Gnassingbé.
Une cinquantaine de personnes ont été arrêtées puis libérées, selon le procureur qui précisait la semaine dernière que «quelques-unes» encore détenues allaient être rapidement présentées au parquet. Des journalistes qui couvraient les manifestations ont été brièvement interpellés et contraints par les forces de l’ordre d’effacer leurs images. De nouveaux appels à manifester ont été lancés sur les réseaux sociaux, pour les 26, 27 et 28 juin. Le Togo est au 121e rang sur 180 dans le classement 2025 de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF), en recul de 8 places par rapport à 2024.
Mali : vers un mandat présidentiel sans élection pour Goïta — colère de l’opposition, attaques jihadistes en série et retrait de Wagner
Le Mali traverse une période critique marquée par des décisions politiques controversées, une situation sécuritaire instable et un changement majeur dans ses alliances militaires. Le mercredi 11 juin, le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi visant à accorder un mandat présidentiel de cinq ans renouvelable au chef de la junte, le général Assimi Goïta, sans passer par des élections. Une décision qui a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans un pays déjà secoué par les attaques jihadistes et le retrait progressif du groupe paramilitaire russe Wagner.
Un mandat sans élection pour Assimi Goïta
Officiellement, ce projet de loi devra encore être validé par le Conseil national de transition, organe législatif dominé par les militaires. Le texte prévoit de confier un mandat de cinq ans renouvelable dès 2025 au général Goïta, au nom de la stabilité nationale. Cette orientation fait suite aux « concertations des forces vives de la nation », largement boycottées par l’opposition, où il a été proposé de suspendre toute question électorale jusqu’à une « pacification totale du pays ».
Le gouvernement justifie cette mesure par l’insécurité persistante et la nécessité de maintenir un pouvoir fort face aux menaces jihadistes. Cependant, pour de nombreux opposants, cette décision marque un véritable reniement des engagements pris après le coup d’État de 2021, notamment celui de rendre le pouvoir aux civils en 2024.
« Le Mali vaut mieux qu’un mandat volé », s’insurge un leader du mouvement pro-démocratie.
« C’est un nouveau coup d’État, cette fois-ci constitutionnel », fustige un ancien ministre.
Le démantèlement des partis politiques, officiellement dissous en mai, avait déjà mis en lumière une volonté de verrouiller la vie politique. Les rares recours juridiques des formations concernées ont été systématiquement rejetés. Les voix critiques dénoncent aujourd’hui un glissement autoritaire alarmant.
Une insécurité croissante : des attaques jihadistes sanglantes
Sur le plan sécuritaire, la situation s’est brutalement détériorée. Plusieurs attaques jihadistes, attribuées au JNIM (affilié à al-Qaïda) et à l’État islamique au Sahel, ont visé des bases militaires maliennes avec un bilan humain dramatique :
•23 mai à Dioura : une quarantaine de morts
•1er juin à Boulikessi : près d’une centaine de soldats tués
•4 juin à Tessit : encore une quarantaine de victimes
•Autres attaques à Mahou, Mamaribougou ou Tombouctou
Ces attaques massives ont poussé les autorités à instaurer des couvre-feux nocturnes dans plusieurs régions. Le gouvernement, de son côté, continue à revendiquer une « montée en puissance de l’armée », évoquant une réponse militaire par des frappes de drones notamment dans les régions de Kidal et Tessit.
Wagner s’en va, Africa Corps s’installe : un simple changement de façade ?
Autre tournant stratégique : le départ officiel du groupe Wagner. Présent au Mali depuis fin 2021, le groupe paramilitaire russe a été remplacé par l’« Africa Corps », une force créée et pilotée directement par le ministère russe de la Défense. Cette transition, amorcée après la mort d’Evgueni Prigojine, soulève de nombreuses interrogations.
Sur sa chaîne Telegram, l’Africa Corps promet une continuité totale avec Wagner, tant en effectif qu’en engagement.
Pour l’instant, ni Bamako ni Moscou ne communiquent sur le nombre d’hommes déployés, leur mandat, ou leurs règles d’engagement. Wagner avait été un partenaire clé, notamment dans la prise de Kidal en novembre 2023. Mais son passage a été entaché d’accusations de violations graves des droits humains.
Les rebelles du Front de libération de l’Azawad (FLA), tout comme les jihadistes du JNIM, ont vivement réagi. Ces derniers saluent le départ de Wagner comme « le début de la victoire », tandis que le FLA dénonce un remplacement cosmétique : « La substitution d’un bras armé terroriste par un autre. »
Un tournant historique pour le Mali ?
Entre maintien autoritaire au pouvoir, effondrement électoral, attaque jihadiste de grande ampleur et reconfiguration militaire russe, le Mali semble engagé dans une nouvelle phase de crise multidimensionnelle.
« Nous abordons l’une des phases les plus sombres de notre pays », conclut un cadre de l’opposition, appelant à résister par tous les moyens possibles.
Les mois à venir seront décisifs pour savoir si ce virage imposé par la junte malienne sera durable, contesté, ou réversible. Une chose est sûre : la population malienne, meurtrie par la guerre et la désillusion politique, attend toujours la paix et la justice.
Mali : le groupe Wagner se retire, remplacé par Africa Corps, nouveau bras armé du Kremlin en Afrique
Après plus de trois ans de présence controversée sur le sol malien, le groupe paramilitaire russe Wagner quitte officiellement le pays. Son départ marque la fin d’un chapitre opaque de la coopération sécuritaire entre la Russie et le Mali, et l’ouverture d’un nouveau avec l’arrivée d’Africa Corps, une autre force paramilitaire russe, cette fois placée sous un contrôle plus direct du ministère russe de la Défense.
Une transition discrète, mais stratégique
Du côté des autorités maliennes, aucune confirmation ni démenti officiel n’a été fourni concernant ce retrait. Fidèle à sa ligne depuis 2021, la junte au pouvoir continue de parler “d’instructeurs russes”, tout en refusant de reconnaître ouvertement la présence de mercenaires sur son territoire.
Pourtant, Wagner a bien confirmé son départ. L’organisation tire sa révérence après avoir opéré plus de trois ans au Mali, notamment dans les régions du nord en proie à des conflits avec des groupes rebelles et djihadistes.
Africa Corps, une relève plus institutionnalisée
Le relais sera pris par Africa Corps, nouvelle entité paramilitaire russe, composée d’anciens membres de Wagner et de nouvelles recrues. Contrairement à son prédécesseur, Africa Corps est clairement identifié comme un instrument de projection du pouvoir russe à l’étranger, notamment en Afrique, sous la supervision étroite du ministère russe de la Défense.
Cette réorganisation illustre un changement de stratégie post-Prigojine. Depuis la mort du chef de Wagner en juillet 2023 dans un crash d’avion, le Kremlin semble vouloir centraliser davantage le contrôle de ses forces armées non conventionnelles opérant à l’international.
Un bilan contrasté pour Wagner
Dans son communiqué de départ, Wagner dresse un bilan qu’il qualifie d’“élogieux”, mettant en avant sa participation à la reprise de territoires, notamment la ville stratégique de Kidal, autrefois tenue par les rebelles touaregs.
Mais cette lecture est loin de faire l’unanimité. Si certaines victoires tactiques ont été enregistrées, la situation sécuritaire globale du Mali reste très préoccupante. De vastes zones du pays échappent encore au contrôle des autorités, et les violences contre les civils, parfois attribuées à des mercenaires étrangers, ont été dénoncées par plusieurs ONG internationales.
Un partenariat militaire toujours plus opaque
Le remplacement de Wagner par Africa Corps maintient l’ambiguïté qui entoure la coopération militaire entre le Mali et la Russie. L’absence de communication transparente sur le rôle, les effectifs, et les missions de ces groupes rend difficile toute évaluation objective de leur impact réel sur la sécurité du pays.
Ce changement de façade ne devrait donc pas fondamentalement modifier la nature du partenariat russo-malien, mais il révèle une volonté de Moscou de reprendre la main sur ses opérations extérieures, après les turbulences provoquées par la trajectoire autonome de Wagner.
Mali : le Centre du pays de nouveau confronté aux attaques terroristes du Jnim
Au Mali, une caserne militaire de Boulikessi dans le centre du pays est passé sous le contrôle du Jnim, groupe de soutien à l’islam et aux Musulmans liés à Al-Qaïda au cours de plusieurs attaques subies par l’armée régulière, ce week-end dans cette localité.
Lire la suite Mali : le Centre du pays de nouveau confronté aux attaques terroristes du JnimMali : les installations d’une entreprise chinoise visées par une attaque terroriste à Kayes
Des présumés jihadistes ont mené une attaque samedi 24 mai, contre une entreprise chinoise spécialisée dans le BTP dans la région de Kayes. Une troisième agression en moins de trois semaines, signe de la recrudescence jihadiste dans l’ouest malien.
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