Archives du mot-clé chercheurs

Voici à quoi nous devrions ressembler dans 900 ans, à cause de la technologie!

Au cours des dernières décennies, la technologie a profondément changé nos vies. Mais selon les résultats d’une étude récente, cela pourrait même changer une grande partie de notre apparence, la façon dont notre corps se développe.

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Plus de 3 000 ans après sa mort, le visage du pharaon Ramsès II a été reconstitué !

Disparu il y a maintenant 3 300 ans, le visage du Roi Ramsès II aurait été reconstitué par des chercheurs grâce aux outils des enquêtes criminelles.

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Des chercheurs déchiffrent une mystérieuse formule chimique dans un ancien texte chinois!

Deux chercheurs d’Oxford ont réussi à déchiffrer six formules chimiques décrites dans l’ancien livre chinois « Kaogong ji ».

Restées indéchiffrées depuis un siècle, celles-ci indiquent la recette pour la fabrication de pièces en bronze, objets les plus prestigieux de l’époque dans cette partie du monde. (source : Sciences Avenir).

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Seconde Guerre mondiale : le Vatican publie ses archives sur la persécution et l’émigration des juifs.

Le Vatican a mis en ligne, jeudi 23 juin, des milliers de lettres adressées au pape Pie XII (1939-1958) par des Juifs d’Europe demandant de l’aide face aux persécutions nazies pendant la Seconde Guerre mondiale.

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Suisse : Découverte d’espèces inconnues de dauphins vivant il y a vingt millions d’années.

Après avoir examiné quelque 300 fossiles de baleines et de dauphins découverts en Suisse et datant de cette période, les chercheurs ont identifié deux espèces jusqu’à présent inconnues.

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Archéologie : voilà à quoi ressemblait le paysage de Stonehenge avant la construction du monument

Des chercheurs ont mené une étude sur des matériaux retrouvés sur un site archéologique localisé à quelques kilomètres de Stonehenge. Leurs résultats ont livré des informations sur la nature du paysage qui se trouvait à Salisbury Plain avant la construction du monument mégalithique.

Dressé au milieu d’une plaine du Wiltshire en Angleterre, l’ensemble de monolithes de Stonehenge constitue l’un des monuments les plus célèbres et les plus intrigants au monde. Quelque 4.000 ans après sa construction, la structure continue de faire l’objet de nombreuses études destinées à élucider sa fonction, son origine ou encore l’identité de ses bâtisseurs.

Mais à quoi ressemblait le paysage de Salisbury Plain avant l’édification de Stonehenge ? C’est la question à laquelle des scientifiques s’appliquent à répondre dans une étude parue fin avril dans la revue PLoS ONE. Selon leurs résultats, il n’était pas recouvert de forêts denses, comme certaines hypothèses le suggéraient, mais plutôt de bois clairsemés.

« Il y a eu une étude intense de l’histoire du paysage de Stonehenge durant l’âge du Bronze et le Néolithique, mais on en sait moins sur les périodes antérieures », a expliqué dans un communiqué, Samuel Hudson de l’université de Southampton et principal auteur du rapport. C’est pour combler ce vide que l’équipe a tenté de remonter le temps de quelques millénaires supplémentaires.

Du pollen, des spores et de l’ADN remontant au Mésolithique

Pour ce faire, ils ne se sont pas intéressés à Stonehenge mais à un site situé à quelques kilomètres de là connu sous le nom de Blick Mead. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco au même titre que l’ensemble mégalithique, cette zone géologique crayeuse a livré de nombreuses découvertes dont des silex et des ossements animaux.

Ces vestiges ont montré que le site avait été occupé de façon continue durant des millénaires, au moins jusqu’à 4000 avant J.-C. Pour mener leur étude, Samuel Hudson et ses collègues se sont eux penchés sur d’autres types de matériau : des fragments d’insectes morts, du pollen, des spores fongiques et de l’ADN restés préservés dans d’anciens sédiments.

Couplées à d’autres méthodes d’analyse, ces traces ont permis d’obtenir des informations sur les espèces de plantes, d’animaux et de champignons qui vivaient et mouraient sur le site. Et ainsi de dessiner l’environnement qui se trouvait à Blick Mead et comment il a évolué de la fin du Mésolithique – autour de 5000 avant J.-C – au Néolithique – autour de 4000 avant J.-C.

« L’intégration des indices retrouvés lors des précédentes fouilles à Blick Mead, couplée à notre travail de terrain, nous a permis d’en savoir davantage sur la flore et la faune du paysage avant la construction du monument mondialement connu », a confirmé Samuel Hudson. Leurs résultats contredisent l’existence d’un habitat fait de forêts denses.

Prairie ouverte et forêts clairsemées

D’après l’étude, l’environnement était composé d’une vaste prairie ouverte associée à un mélange de pâturage, de zones humides et de forêts clairsemées. Loin d’être désert, il était peuplé de nombreux herbivores dont des aurochs, des cerfs et des sangliers et constituait un excellent terrain de chasse pour la population humaine de l’époque.

« De précédentes théories suggèrent que la zone était densément boisée et déforestée au cours des périodes suivantes pour l’élevage et la construction du monument », a souligné le scientifique. « Cependant, nos recherches dessinent durant le pré-Néolithique, des chasseurs-cueilleurs, vivant dans une prairie ouverte qui abritait des aurochs et d’autres herbivores ».

En guise d’indices, les chercheurs ont retrouvé des empreintes de sabot d’aurochs dans certains sédiments. Ils ont aussi pu constater que plus de la moitié des ossements animaux retrouvés appartenait à cet herbivore alors que le régime alimentaire des populations britanniques de l’époque a semblé, ailleurs, davantage composé de sangliers et de cerfs.

Les habitants chasseurs-cueilleurs de Blick Mead semblaient tout à fait conscients du potentiel de leurs terres, selon le rapport. Par la suite, ils auraient ainsi profité des conditions locales pour exploiter de façon répétée les groupes de grands ongulés, jusqu’à ce que les premiers fermiers ne fassent leur apparition dans la région.

Une transition continue entre chasseurs-cueilleurs et fermiers

La transition entre ces deux périodes se serait faite de façon continue, avancent les chercheurs. Les premiers fermiers du Néolithique pourraient ainsi être arrivés sur des terres dont les humains reconnaissaient déjà l’importance et qu’ils exploitaient déjà bien que différemment. Ces mêmes terres qui leur auraient ensuite servi à faire paître leur bétail.

« Au vu de l’archéologie riche et la longévité [du site], ceci soutient fortement les arguments de continuité entre l’activité des chasseurs-cueilleurs de la fin du Mésolithique et celle des constructeurs de monument du Néolithique. Plus spécifiquement, c’était un environnement partiellement ouvert important pour les deux groupes », écrivent les auteurs dans leur rapport.

Les résultats obtenus à Blick Mead sont « significatifs pour comprendre la nature dynamique du paysage pré-Néolithique » de la région, précisent-ils. De même que ce site semblait constituer un terrain important pour les chasseurs-cueilleurs, des découvertes ont suggéré que celui de Stonehenge était peut-être utilisé pour des activités rituelles dès cette époque.

Quelques millénaires plus tard, lors de la construction du monument mégalithique, ces mêmes habitants semblent, d’après des analyses ADN, avoir disparu ou été absorbés au sein de la communauté de fermiers récemment installée en Angleterre. Néanmoins, l’histoire comporte encore bien des zones d’ombre qu’Hudson et ses collègues espèrent éclairer avec de nouvelles analyses.

La France enregistre une incroyable hausse de la mortalité infantile !

Une étude publiée dans la revue scientifique « The Lancet » révèle la hausse inquiétante de la mortalité infantile en France pour la première fois en dix ans.

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Archéologie : la machine d’Anticythère, « plus vieil ordinateur du monde », aurait démarré en -178 avant J.-C.

Découverte en 1901 au cœur d’une épave romaine échouée au large de l’île grecque éponyme, la machine d’Anticythère est sans aucun doute l’un des artefacts antiques qui questionne et intrigue le plus la communauté scientifique.

Depuis maintenant plus d’un siècle, les chercheurs tentent de percer les secrets de ce mystérieux mécanisme de la taille d’une boîte à chaussures, comprenant des engrenages et des cadrans sur lesquels sont écrites de nombreuses minuscules inscriptions, et considéré comme « le plus vieil ordinateur du monde ».

Au fil des décennies, les scientifiques ont progressivement reconstitué les dizaines de fragments de la machine pour comprendre son processus de fabrication et son utilité. De précédents examens ont ainsi permis de déterminer qu’il s’agissait d’un calculateur exploité pour prédire des événements tels que les éclipses ou les phases de la Lune.

De quand date le « plus vieil ordinateur du monde » ?

Aujourd’hui, de nouveaux travaux pourraient nous en apprendre plus sur cette curieuse machine. Dans une étude publiée le 28 mars sur le site arXiv, des chercheurs indiquent avoir identifié la date exacte de « mise en service » du mécanisme, que l’on savait utilisé il y a plus de 2 000 ans. Cette datation précise est évaluée au 22 ou 23 décembre 178 avant J.-C.

Comment sont-ils arrivés à une telle conclusion ? « Afin d’utiliser un instrument de mesure, un point de référence est nécessaire, avant la procédure de mesure », écrivent les chercheurs dans leur étude.

C’est grâce à une forme en spirale incrustée à l’arrière du mécanisme représentant un cycle de 223 mois appelé Saros (qui peut être utilisée pour prédire les éclipses de Soleil et de Lune) que les scientifiques ont émis l’hypothèse que la machine avait été utilisée pour la première fois lors d’une éclipse solaire annulaire. Ce phénomène se produit lorsque la Terre, la Lune et le Soleil sont alignés, mais que la Lune ne couvre pas la totalité du Soleil, dessinant un contour ressemblant à un « anneau de feu ».

Partant de cette piste, les chercheurs ont exploré les données de la NASA à la recherche de tous les exemples d’éclipses solaires annulaires survenues lors de la période estimée de sa conception. Or, le 23 décembre 178 avant J.-C., une éclipse annulaire longue de 12 minutes aurait pu être observée.

Une hypothèse déjà contestée
Cette éclipse annulaire n’est d’ailleurs pas le seul événement astronomique qui a donné l’orientation de ces recherches. Une phase de nouvelle Lune a démarré le 22 décembre, et le solstice d’hiver s’est déroulé le 23 décembre.

« En un jour, il s’est produit trop d’évènements astronomiques pour que ce soit une coïncidence. À cette date, c’était la nouvelle lune, la lune était à son apogée, il y avait une éclipse solaire, le Soleil entrait dans la constellation du Capricorne, c’était le solstice d’hiver », indique Aristeidis Voulgaris, archéologue de la Direction de la Culture et du Tourisme de Thessalonique en Grèce et co-auteur de l’étude, à New Scientist.

« Le 22/23 décembre 178 avant J.-C est une date initiale idéale, fonctionnelle et représentative pour calibrer la position initiale des pointeurs du mécanisme », avancent les chercheurs dans leur étude.

Cependant, cette hypothèse est déjà très contestée. Et certains estiment même que l’étude ne résisterait pas à la relecture des pairs, à laquelle elle doit encore être soumise. Selon Alexander Jones, professeur de l’Institute for the Study of the Ancient World de la New York University interrogé par Live Science, ces travaux présentent de « nombreux problèmes, allant de questions majeures à des questions mineures », qui seraient « symptomatiques du manque de base solide dans le contexte de l’astronomie antique et de la science ».

D’après lui, le cycle Saros ne serait en fait pas aussi fiable que l’on pourrait le croire lorsque l’on remonte trop loin dans le passé. Par ailleurs, de précédents calculs ont abouti à des résultats bien différents : en 2014, deux études évaluaient plutôt la mise en service de la machine à 204 avant J.-C. Mais pour Aristeidis Voulgaris, cela n’expliquerait pas les représentations du solstice d’hiver dans les inscriptions de la machine. Le débat devrait donc rester ouvert.

Des parfums de l’Egypte antique révélés par l’archéologie!

Des chercheurs ont réussi a identifier des parfums de l’Égypte antique grâce à l’étude des tombes de Merit,Kha.

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